Rien ne va plus au Mali. La crise se généralise et prend d’autres formes. À la crise des régions du Nord qui ne fini pas de finir, vient s’ajouter une autre crise au Sud du Mali : la sécheresse.

Le Sud du Mali, en l’occurrence la région de Sikasso considérée comme l’un des greniers du Mali est frappée cette année par une calamité naturelle sans précédent due à l’arrêt précoce des pluies en plein hivernage. Les autorités en charge de l’agriculture en parlent peu, alors qu’une sécheresse au vrai sens du mot est en train de décimer les champs de cultures de la région de Sikasso. Plusieurs localités dans cette région sont touchées voire affectées cette année par la rareté des pluies.
Pour certains, c’est un paradoxe que Sikasso, la région la plus arrosée du Mali assiste, à un tel spectacle si désolant et lamentable. Pour d’autres, c’est une situation qui dépasse tout commentaire.
« Ça fait cette année 37 ans que je travaille la terre, mais je n’ai jamais connu ce genre de scénario. Je suis tellement désespéré que je ne vais plus dans mon champ. Les dégâts sont incalculables. Les 5 hectares de maïs que j’ai cultivés sont devenus secs et peuvent prendre feu à tout moment. C’est le même constat triste partout dans notre zone », nous a confié au téléphone Yacouba Ouattara, un paysan de Kadiolo. Selon ce paysan du village de Fourou dans ce cercle de Kadiolo, depuis le lendemain de la fête de Tabaski, il n’a pas plu. Il ajoute que « même s’il pleuvra dans les prochains jours, ce serai trop tard, car ça ne va rien servir aux cultures qui sont déjà sèches ».
Au-delà du témoignage de ce paysan, il nous est revenu que les dégâts déjà causés par cette méchante sécheresse dans la région de Sikasso sont irréparables. C’est donc dire que les objectifs de production céréalière fixés à environ 9 millions de tonnes de céréales pour la campagne agricole 2017-2018 ne seront pas atteints. Plus grave, la région de Sikasso ne serait pas, aux dires de certains, à l’abri d’une insRien ne va plus au Mali. La crise se généralise et prend d’autres formes. À la crise des régions du Nord qui ne fini pas de finir, vient s’ajouter une autre crise au Sud du Mali : la sécheresse.
Le Sud du Mali, en l’occurrence la région de Sikasso considérée comme l’un des greniers du Mali est frappée cette année par une calamité naturelle sans précédent due à l’arrêt précoce des pluies en plein hivernage. Les autorités en charge de l’agriculture en parlent peu, alors qu’une sécheresse au vrai sens du mot est en train de décimer les champs de cultures de la région de Sikasso. Plusieurs localités dans cette région sont touchées voire affectées cette année par la rareté des pluies.
Pour certains, c’est un paradoxe que Sikasso, la région la plus arrosée du Mali assiste, à un tel spectacle si désolant et lamentable. Pour d’autres, c’est une situation qui dépasse tout commentaire.
« Ça fait cette année 37 ans que je travaille la terre, mais je n’ai jamais connu ce genre de scénario. Je suis tellement désespéré que je ne vais plus dans mon champ. Les dégâts sont incalculables. Les 5 hectares de maïs que j’ai cultivés sont devenus secs et peuvent prendre feu à tout moment. C’est le même constat triste partout dans notre zone », nous a confié au téléphone Yacouba Ouattara, un paysan de Kadiolo. Selon ce paysan du village de Fourou dans ce cercle de Kadiolo, depuis le lendemain de la fête de Tabaski, il n’a pas plu. Il ajoute que « même s’il pleuvra dans les prochains jours, ce serai trop tard, car ça ne va rien servir aux cultures qui sont déjà sèches ».
Au-delà du témoignage de ce paysan, il nous est revenu que les dégâts déjà causés par cette méchante sécheresse dans la région de Sikasso sont irréparables. C’est donc dire que les objectifs de production céréalière fixés à environ 9 millions de tonnes de céréales pour la campagne agricole 2017-2018 ne seront pas atteints. Plus grave, la région de Sikasso ne serait pas, aux dires de certains, à l’abri d’une insécurité alimentaire.
Aujourd’hui, l’espoir des paysans de Sikasso, particulièrement ceux du cercle de Kadiolo s’amenuise comme peau de chagrin et ils ne savent plus où mettre de la tête. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette situation n’est pas à minimiser, elle doit mériter une attention particulière des autorités afin d’éviter le pire. Car de cette crise, on ne le souhaite pas, peuvent en découler d’autres crises.
Nous y reviendrons
Abou Berthéécurité alimentaire.
Aujourd’hui, l’espoir des paysans de Sikasso, particulièrement ceux du cercle de Kadiolo s’amenuise comme peau de chagrin et ils ne savent plus où mettre de la tête. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette situation n’est pas à minimiser, elle doit mériter une attention particulière des autorités afin d’éviter le pire. Car de cette crise, on ne le souhaite pas, peuvent en découler d’autres crises.
Nous y reviendrons
Abou Berthé

La rédaction