L’objectif est d’arriver à une gouvernance vertueuse en identifiant, prévenant et maitrisant les risques de fraudes

L’Institut national de prévoyance sociale (INPS) organise depuis hier un séminaire de validation de la cartographie des risques de son plan de maîtrise et de la formation sur le contrôle interne. La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par la directrice générale, Sidibé Zaminatou Cissé. C’était en présence du consultant, Parfait Zozan et du président du comité d’organisation, le directeur de l’audit interne, Moussa Toumani Diakité.

La rencontre de cinq jours, qui fait suite à celle sur la cartographie des risques, regroupe les responsables des structures déconcentrées notamment les directeurs régionaux et les chefs d’agences principales des communes du District de Bamako. Elle vise à établir la cartographie des risques de fraudes et le plan de maîtrise des risques de l’Institut d’une part et d’autre part à déployer efficacement le dispositif de contrôle interne à tous les niveaux de l’INPS.

Selon la directrice générale, il s’agit de mobiliser l’ensemble des acteurs et intégrer la culture de la gestion du risque et du contrôle interne dans le management del’INPS.à cet effet, elle a invité les participants à être suffisamment participatifs, à émettre leurs préoccupations, exprimer leurs inquiétudes et soumettre leurs recommandations au cours de cette rencontre qui se révèlera décisive pour la suite du processus.

Mme Sidibé Zaminatou Cissé a expliqué qu’ensemble, les participants seront appelés à valider les enjeux de la mission, inventorier les risques de fraudes majeures inhérents aux activités de l’INPS et leurs causes, identifier les actions possibles de maîtrise des risques de fraude identifiés, évaluer et hiérarchiser les risques de fraudes, élaborer le plan de maîtrise des risques de fraudes, définir les indicateurs de suivi des fraudes, réfléchir sur le dispositif de contrôle interne.

Elle a dit compter sur leur analyse, critiques constructives et propositions pertinentes pour qu’au terme des travaux, ils disposent d’un document validé. Car, a-t-elle rappelé, le document qui sera validé, est appelé à devenir un véritable gouvernail devant les amener à construire les bases solides sur lesquelles reposera leur système de lutte contre la fraude et de gestion des risques de fraudes.

Par ailleurs, la directrice générale de l’INPS a souligné que le ministre de la Santé et du Développement social félicite sa structure pour la démarche et sera très attentive aux résultats que l’INPS exploitera judicieusement aux fins de la concrétisation de ses objectifs.

Mme Sidibé Zaminatou Cissé a salué tous pour les efforts qu’ils déploient au quotidien pour l’atteinte des objectifs de l’INPS. Elle a aussi renouvelé ses remerciements au consultant, Parfait Zozan, qui les appuie dans cette exaltante mission. Exprimant sa gratitude au Comité d’organisation qui a travaillé d’arrache-pied pour la réussite de cet atelier, la patronne de l’INPS a invité tous les partenaires sociaux à apporter leur appui et leurs expériences pour la réussite de ce processus qu’ils ont engagé.

à sa suite, Parfait Zozan a remercié la direction pour sa confiance en l’associant à cette dynamique mise en place au sein de l’institution. « L’INPS est dans une très bonne dynamique. Le projet a commencé depuis quelque temps. Quand on regarde son évolution et le parcours qui a été réalisé, on ne peut qu’être sûr que l’INPS va véritablement atteindre le but de l’instauration de la bonne gouvernance », a témoigné l’expert.

Parfait Zozan a indiqué que la bonne gouvernance passe par l’instauration d’une culture de risques. Et les projets mis en œuvre participent à cela. Car, a-t-il souligné, la gestion des risques ou le contrôle interne, c’est d’abord des approches de transformation portées surtout par la direction générale. Il a salué la volonté et l’engagement de la direction de l’INPS. « Je suis convaincu que d’ici quelque temps l’INPS sera la référence en matière de maîtrise de risques et de la fraude », a affirmé l’expert.

Aminata Dindi SISSOKO

Source : L’ESSOR