L’hivernage, une période de forte inondation au Mali. La ville de Gao et celle de Bla ont enregistré cette semaine des dégâts matériels. Si à Gao, elle n’a touché que le Stade Kassé Keïta, les dommages sont importants à Bla. Plusieurs personnes ont dû abandonner leurs domiciles à cause des eaux. Toutefois, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.
Des maisons effondrées, des champs dévastés, et même des routes coupées, c’est le bilan d’une forte pluie à Bla et environ. Le cercle a enregistré ce lundi 22 juillet, plus de 100 mm de pluviométrie. Sur place, les autorités locales sont mobilisées pour évacuer les sinistrés. Mamadou Samaké, Maire de la commune urbaine explique ce sinistre par l’incapacité des collecteurs. Dieu merci à ce stade il n y a pas eu de perte en vie humaine, aucune maison ne s’est effondrée sur un habitant. « Nous évacuons les personnes touchées, les services techniques et des ONG nous aident », rassure-t-il.
Monsieur Samaké déplore tout de même, le manque de collecteurs de grande capacité dans sa localité « ce qui fait que si l’eau atteint un certain niveau, l’évacuation est difficile », affirme-t-il.
Des scènes similaires
Au nord du pays, dans la nuit du dimanche à lundi 22 juillet 2024, la ville de Gao aussi a enregistré une forte pluie. Dès lors, le stade Kassé Keïta est envahi d’eau. Une équipe de la protection civile s’est rendue sur le lieu, mais elle n’a pas pu accomplir sa mission.
« La protection civile une fois alertée a mobilisé deux motopompes et une équipe d’intervention. » , a indiqué le directeur Régionale de la protection civile de Gao le Lieutenant-colonel Mamadou Keïta. Il a ensuite déploré des difficultés « on est restés de 6 heures du matin jusqu’à 15 heures, arrivée sur le terrain la motopompe a été mise en marche, mais malheureusement la population s’est opposée à l’évacuation des eaux, qui pourraient se retrouver dans les concessions. Et aussi, les caniveaux sont bouchés ».
Chaque année, les cas d’inondation sont récurrents à travers le pays. À en croire, des leaders de la société, les responsabilités sont partagées. « Il faut une prise de conscience », recommandent-ils.