Un colloque international s’est tenu la semaine dernière à Bangui, au cours duquel se sont réunis plusieurs techniciens géographes locaux et étrangers – venant du Congo, du Gabon, du Cameroun et du Sénégal.
En effet, cette rencontre s’est focalisée principalement sur ces derniers événements naturels qui ont affecté gravement la capitale centrafricaine.
Au terme de ce colloque, ces universitaires spécialisés dans l’Environnement et l’Hydrologie ont donc conclu que certaines mesures devraient être prises afin que les tournures n’aient plus à se répéter en cas de nouvelle inondation.
La solution qu’ils ont suggéré au Gouvernement n’est autre que la mise en place de stations de contrôle hydraulique en amont du fleuve Oubangui.
« S’il y a des stations sur la Kotto, la Ouaka, le Mbomou ou l’Uélé et qu’en amont on sait que l’eau monte, inévitablement en aval on doit aussi vivre le même phénomène, et donc on peut prendre des mesures pour minimiser l’effet d’une inondation en évacuant les gens » a affirmé le Professeur Cyriaque Nguimalet, membre de ce colloque, quant à cet état d’urgence qui nuit totalement la RCA.
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