A la suite des surfacturations et autres fraudes constatées dans l’acquisition de l’aéronef du président IBK et le contrat d’armements, le FMI a instruit à nos autorités de prendre des sanctions contre tous ceux qui y sont impliqués. Et cela avant la date du 30 octobre 2014. Sinon l’institution entend suspendre son aide encore une fois au Mali.
Pour faire face à cette menace du FMI, le député CODEM de la commune II du district de Bamako, Hady Niangado appelle les maliens à se donner les mains et à ne pas se laisser subir les chantages ou les décisions de qui que ce soit.
Selon le député Hady Niangado, le Mali est un Etat souverain, indépendant et nous ne devons subir de chantage ou de décision venant de qui que ce soit.
Le peuple malien, en toute indépendance doit voir, constater et agir. On ne doit pas agir parce qu’un autre nous le demande. A l’en croire, c’est la carrière politique et administrative des cadres qui est en jeu. Selon lui, le FMI doit dire expressément ce qui ne va pas dans la manière de gestion du pays, nous faire des reproches. C’est en ce moment que nous pourrons nous corriger.
Notre pays vient d’une crise profonde (coup d’état, crise du Nord etc.) ; pour cela nous avons besoin de toutes nos facultés, et de chacun de nous. Autrement dit pour surmonter les différentes crises, le pays a besoin du concours de tous ses fils.
A ses dires, aujourd’hui, le Mali doit attendre les accords sur les négociations d’Algérie pour vraiment former un gouvernement d’entente, voire un gouvernement d’union nationale.
L’honorable Hady Niangado reste donc convaincu que nous sommes dans une période de transition, et le Mali a besoin de tous ses fils pour traverser les difficultés. « Ne cédons jamais au chantage, prenons des actes que nous pensons bien pour notre pays », a-t-il laissé entendre.
Pour lui, le Mali a beaucoup souffert et que ça soit le RPM, la majorité présidentielle et ses alliés et l’opposition, chacun doit faire profil bas pour l’intérêt supérieur de notre pays.
En outre, l’honorable Hady Niangado fait savoir qu’il croit au sens élevé de la politique de notre chef de l’Etat, et de sa fermeté dans la gestion du pays.
Le Mali et le FMI doivent savoir que dans tout partenariat, il y a des négociations et des concessions.
Ainsi, l’honorable Hady Niangado invite les maliens à rester soudés, mobilisés et fermes sur l’unité nationale, la forme laïque et républicaine du Mali afin de conserver notre souveraineté dans la plus grande dignité.
Propos recueillis par :
Moussa Diarra et Kadi Sy