En cette période hivernale les routes connaissent une très grande dégradation. Un grand calvaire pour les usagers des routes. Nous avons pour la circonstance pris deux axes routiers en guise d’exemples.
Axe marché de Sikoroni-zone de recasement (Commune I)
Cet axe routier aujourd’hui est un véritable calvaire pour les riverains et les usagers qui n’ont que leurs yeux pour pleurer face à la dégradation et les problèmes qui assaillent les usagers et les transporteurs. Difficile en cette année de grandes pluies de l’emprunter pour rejoindre les siens. Sotrama et voitures personnels s’embourbent à longueur de journée sur ce petit tronçon d’un kilomètre où il faut rouler une heure de temps pour rallier sa famille.
Sikoroni, l’un des plus vieux quartiers de la capitale Bamako, se trouve dans un état piteux. Autorités communales et administratives n’apportent aucune assistance aux populations qui y résident. Le temps est venu pour les autorités routières de faire un clin d’œil aux habitants de ce quartier qui ont un grand besoin de routes.
Bamako connait aujourd’hui de gros travaux mais Sikoroni en Commune I est oublié par les décideurs. Les quartiers dans lesquels les travaux sont amorcés ne valent pas mieux que Sikoroni, un quartier-dortoir de beaucoup de Bamakois.
Les habitants qui vivent dans la résilience ne savent comment faire le plaidoyer et le lobbying pour amener les décideurs à intervenir dans leur quartier. Entre le marché de Sikoro et la zone de recasement, il faut un parcours de combattant tellement la route est dégradée par les eaux de ruissellement.
Magnambougou-Missabougou
Amertume et désolation ! C’est le constat qui se lit sur le visage des usagers de ce tronçon très dégradé. C’est tout un feuilleton pour les usagers de ce tronçon qui passent près des berges du fleuve Niger. Un silence coupable de hauts cadres qui empruntent ce tronçon dont la dégradation a atteint en cette période hivernale un point culminant.
Des techniciens des routes que nous avons approchés pointent du doigt le non-respect des normes de construction. Ce qui signifie que les responsables de cette dégradation sont connus et on ne pipe mot. Un autre problème non moindre les gros porteurs empruntent ce tronçon et contribuent à sa dégradation. Cette situation de dégradation de cet autre tronçon interpelle les autorités qui observent un silence coupable. Ici les usagers peinent à circuler avec les trous et les flaques d’eaux.
Tristesse et désolation pour les usagers de ce tronçon qui passent devant le canal. Dans tous les cas autorités communales et autorités routières s’accusent, chacune voulant sauver sa chapelle s’agissant de l’entretien des routes dans les communes. Où vont les fonds annuels destinés à l’entretien routier.
A. Ba
Notre Printemps