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Industries : L’AMBTITION DE CONTRIBUER AU PIB À HAUTEUR DE 15%

Les industriels maliens veulent participer à hauteur d’au moins 15%  à la constitution du produit intérieur brut (PIB) du pays.  L’intention a été émise samedi par le président du Organisation patronale des industrielles du Mali (OPI), Cyril Achcar, lors de l’assemblée générale élective qui a reconduit son bureau pour une seconde mandature de trois ans (2016-2019).

 

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La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée dans la salle de conférence Moussa Balla Coulibaly du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), sous la présidence du secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie, Sidi Mohamed Ichrach. Etaient aussi présents le 1er vice-président du CNPM, Djiguiba Traoré et les 71 industriels membres de l’ordre ou leurs représentants.
Le thème de ce congrès d’un jour était : « le développement sans industrialisation est impossible ». Deux points étaient inscrits à l’ordre du jour : la présentation des rapports d’activité et financier 2015 et le renouvellement des instances. Ce dernier point a été sanctionné par la réélection du bureau de Cyril Achcar.
De l’analyse des auditeurs, le rapport financier et comptable 2015 affiche un total bilan de 82 974 817 Fcfa en dépenses et en recettes. Le rapport d’activités a lui aussi été jugé satisfaisant par les industriels à la lumière des activités menées durant cette période et la visibilité qu’elles leur a donnée.
Le président réélu de l’OPI, Cyril Achcar, a fixé les priorités pour les trois prochaines années. Cette seconde mandature, précisera-il, sera consacrée à la poursuite de l’application du livre blanc, la recherche de financement pour la finalisation des études engagées, le lobbying pour l’amélioration du dialogue avec les autorités publiques et les partenaires techniques et financiers, etc.
L’organisation des industriels ambitionne de passer de 5 à au moins 15% d’ici à trois ans, la contribution des industries au PIB du Mali. Il a rappelé que la part de l’industrie au PIB ivoirien est de 19%, contre 14% pour le Sénégal. Pour atteindre ces taux, l’OPI va par exemple créer de nouvelles industries et compte sur le soutien technique, financier et politique de l’Etat à l’endroit duquel Cyril Achcar a témoigné toute sa reconnaissance pour son appui constant. Ce qui ne l’a pas empêché d’égrener un chapelet de recommandations à l’attention des pouvoirs publics.
A ce propos, le patron des industriels a exhorté l’Etat à assurer sa mission régalienne en dotant le pays d’infrastructures de base afin de créer de nouveaux pôles de développement économique. Cyril Achcar a demandé aussi le renforcement des industries existantes pour inciter les investisseurs locaux et étrangers. Il a souhaité également une amélioration réelle du climat des affaires et invité les décideurs à favoriser la commande publique vers les industries. Selon Cyril Achcar, les fraudes, la concurrence déloyale, l’absence d’énergie et autres coupures intempestives de l’électricité préoccupent les industriels.
Plus qu’une affaire technique, l’industrialisation est une option politique, a répondu le secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie. A son avis, ce choix est défini dans la politique gouvernementale de développement industriel (adoptée en 2010) et dont le 2è plan d’action est en cours d’exécution. L’ambition industrielle du pouvoir est d’autant plus affichée qu’il a mis en œuvre en trois ans dix des 23 propositions consignées dans le livre blanc de l’industrie, a rappelé Sidi Mohamed Ichrach.
Tout en reconnaissant l’impact du déficit énergétique sur le développement industriel de notre pays, le secrétaire général a attiré l’attention des industriels sur l’importance de la transformation des produits locaux. Il les a aussi invités à explorer les solutions offertes par l’énergie solaire qui pourrait prendre certaines de leurs charges électriques. Pour sa part, a-t-il dévoilé, l’Etat étudiera la possibilité d’accorder aux industries une part de l’énergie produite au Mali afin booster le développement de ce secteur capital pour un pays qui aspire à  l’émergence.
C. M. TRAORE

Source : L’ Essor

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