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Industrie et commerce : Le ministre Niang au contact des industriels

L’industrialisation constitue l’un des secteurs essentiels à la croissance et la prospérité économique rapide. Pour parvenir à une telle transformation économique, l’état a un rôle central à jouer. Conscient de tous ces enjeux, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, Harouna Niang a jugé nécessaire de rencontrer les acteurs évoluant dans ce domaine. C’était hier, dans un hôtel de la place.

 

Au cours de cette rencontre, les acteurs de l’industrie et du commerce, ont fait part au ministre Harouna Niang, des préoccupations auxquelles ils sont confrontés. Il s’agit, entre autres, de la création d’une industrie culturelle au Mali, de la mise en place d’une politique pour l’énergie, de l’organisation de vraies structures qui seront accompagnées par l’état, y compris l’exportation de la viande au Mali pour la création de plusieurs emplois ainsi que la valorisation de l’entrepreneuriat féminine dans le secteur.

à l’issue de cette rencontre, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements a indiqué qu’il ne va pas promettre de réaliser tous ces points en seulement 18 mois mais que le maximum sera fait. « On ne peut pas se permettre le luxe de faire poireauter un investisseur devant les portes d’une administration. On mettra en place un système de suivi de dossier avec l’informatique », a-t-il promis avant d’assurer que ces retards seront combattus.

Harouna Niang ajoutera qu’il y a déjà eu beaucoup de choses qui ont été mises en place autour de ce secteur dans son département « On verra s’il y a à alléger sur les procédures, s’il faut réduire les coûts, on le fera aussi. Mon idée, c’est d’aller vers un système d’agrément en ligne. Je suis prêt à tout bousculer pour qu’on aille dans ce sens-là. Réduire les coûts ainsi que les délais sur l’orientation.

Car, le pays souffre d’une capacité d’absorption en perdant de l’argent chose qui est due à un manque de présentation de dossier. Nous devons préparer des dossiers pour exploiter toute opportunité de financement qui existe au niveau extérieur », a-t-il affirmé avant d’ajouter que pour pouvoir arriver à tout cela, il faudra une transparence et une application des textes pour avoir un Mali nouveau comme le réclament les Maliens.

Le président de la Chambre du commerce et de l’industrie, Youssouf Bathily s’est réjoui de cette prise de contact du ministre avec les secteurs privé et la société civile. «Je reste convaincu que les plus hautes autorités de notre pays ont une conscience aigüe que le salut de la lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes réside essentiellement dans le développement du secteur privé dans toutes ses composantes.

Les structures privées sont aussi des grands pourvoyeurs d’emplois et de richesses dont elles assurent la redistribution », a-t-il soutenu. Les contraintes, a-t-il souligné, résident aujourd’hui dans des problèmes urgents qui méritent des solutions immédiates.

Fadi Cissé

Source : L’ESSOR

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