- Hadji Dramé a inscrit le premier but de la victoire du Mali
- . C’est le fils d’un entraîneur réputé au Mali, Djibril Dramé
. Il admire Neymar et Cristiano Ronaldo et espère un jour « faire comme eux… ou mieux qu’eux ! »
-
Il y a avait beaucoup d’agitation dans les couloirs de l’Indira Gandhi Athletic Stadium avant le coup d’envoi du premier quart de finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2017 entre le Mali et le Ghana. Il faut dire que la pluie qui tombe sans discontinuer sur Guwahati depuis 48 heures a longtemps menacé la tenue de la rencontre. Mais l’incertitude n’a apparemment pas franchi la porte du vestiaire du Mali.
« Le temps ce n’est pas un souci pour nous. Quelles que soient les conditions, on sort sur le terrain, on joue et on veut gagner », affirme à FIFA.com Hadji Dramé, l’attaquant des Aiglonnets, qui a joint les actes à la parole en inscrivant le premier but d’un match finalement maîtrisé par le Mali (2:1), malgré les éléments et un adversaire qui avait brillé jusqu’ici sur les pelouses indiennes.
Hadji Dramé, c’est…
– 3 buts depuis le début de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 2017
– Auteur du 2 000ème but de l’histoire de la Coupe du Monde U-17
– 3 buts la CAN U-17 2017 au Gabon, remportée par le Mali
– Meilleur joueur de la Dream Cup 2016 au Japon, réunissant Mali, Japon, Mexique et Hongrie
– Attaquant prometteur du Yelleni Olimpique
Dans des conditions difficiles, les Maliens ont montré plus de calme et de maturité tactique, ce qui leur a permis non seulement de ne jamais être réellement inquiétés, mais aussi de rester fidèles à leurs principes de jeu, en passant une nouvelle fois la barre des 20 tirs tentés, contre huit aux Black Starlets. « Nous nous sommes bien comportés, nous avons joué intelligemment », analyse Dramé, buteur pour la troisième fois dans le tournoi. « Le Ghana a beaucoup joué en l’air, alors que nous avons essayé de poser le ballon, de jouer dans les pieds. On a gardé notre sang-froid, c’est ce qui a fait la différence. »
Les deux à la fois
Vous ne rêvez pas, c’est bien un jeune homme de 17 ans à peine qui parle avec une telle maturité et qui est capable d’analyser lucidement un quart de finale de Coupe du Monde quelques minutes après le coup de sifflet final. Mais ce n’est pas si surprenant quand on sait que Hadji baigne dans les discussions tactiques depuis sa naissance, puisque son père Djibril Drame est un entraîneur réputé au Mali.
« A la maison, c’est un papa, mais c’est toujours un peu un entraîneur, c’est les deux à la fois ! », avoue le fiston en rigolant, en évoquant la vie avec l’homme qui a mené le Stade Malien au sacre en Coupe de la CAF en 2009, et la sélection nationale en finale du Championnat d’Afrique des Nations 2016, une première pour les Aiglons, et qui dirige actuellement le club de Onze Créateurs, en première division malienne.
Les conseils d’un père et d’un entraîneur
– « Mon père va m’appeler, mais pas pour me féliciter. Il va m’encourager pour le prochain match. Il va me dire que ce quart de finale, ce n’est rien, c’est déjà du passé, et qu’il faut que je me concentre pour préparer la demi-finale, et recommencer. »
– « Il me conseille, il me dit que si je joue, je dois toujours être concentré du début à la fin. Il me dit qu’il faut que je sois fort physiquement et mentalement, et que je dois être toujours prêt, et préparé à tout dans ma tête. »
Les conseils ont porté leurs fruits, puisque Hadji ne s’est pas laissé surprendre par les conditions dantesques de ce quart de finale. Sur l’ouverture du score, alors que deux Ghanéens ont glissé dans l’action, lui est resté solide sur ses pieds pour tromper le gardien. « Chaque fois que je marque un but, ça me rend très heureux, ça me rend plus fort et me donne l’envie de marquer encore pour aider mon équipe à gagner », conclut l’attaquant malien, qui rêve maintenant de connaître la même réussite en demi-finale. Quelles que soient les conditions…
Par FIFA.com