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Inculpé de «crime d’atteinte aux biens publics…» Modibo Kadjoké a démissionné de son poste pour laver son honneur

Juriste de formation, Modibo Kadjoké, ancien militant du congrès d’initiative démocratique(CNID), s’en est avec le temps, créé un parti politique dont il est toujours président.

Modibo Kadjoké ancien directeur apej  En politique, Modibo Kadjoké gravit très vite les échelons. Réputé « gros travailleur », il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Directeur du Fonds auto-renouvelables(Fare) comme premier poste, puis Directeur Général de l’Agence pour la promotion de l’emploi (apej) avant d’être ministre de l’emploi et de la formation professionnelle en 2011.

Après le putsch de mars 2012, Modibo est nommé Directeur Général de l’Office Malien de l’Habitat (Omh). C’est de ce poste qu’il a été, en mai dernier porté à la tête de la commission d’organisation du sommet France-Afrique prévu en 2016 à Bamako.

Alors qu’il est chargé d’organiser le sommet d’ici 2016, Modibo semble avoir des bâtons dans roues. Car la semaine dernière, lui et deux autres anciens Directeurs de l’Apej se sont retrouvés au pôle économique et financier de Bamako. Il leur est reproché d’avoir détourné plus de 2 milliards FCFA au détriment de l’agence au sein duquel ils se sont succédé. Une accusation qui selon ses proches, tendrait à porter à atteinte à son honneur. Mais il ne se laissera pas faire, ajoute un connaisseur de l’homme.

Officiellement  inculpé de même que les deux autres ex-Directeurs de l’Apej pour «crime d’atteinte aux biens publics, de délits de favoritisme et de fractionnement de marchés publics », lui Modibo, a décidé de rendre le tablier de son poste président de la commission d’organisation du sommet France-Afrique de 2016, ce mercredi 11 août 2015. Certainement, pour faire face à la justice et laver son honneur dans cette affaire détournement de plus de 2 milliards FCFA dans laquelle il ne se reconnait pas.

Gageons que Modibo Gadjoké, en démissionnant de son propre chef pour se mettre à la disposition de la justice de son pays afin d’aider à la manifestation de la vérité, vient de poser un acte exceptionnel. Car ici, rare, voire inexistants sont des responsables publiques même dans les mailles de la justice qui acceptent de démissionner dans le but de se laver l’honneur.

Affaire à suivre…

Source : la Rédaction

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