Dans le cadre des pourparlers en cours à Alger entre le gouvernement malien et les mouvements armés du Nord, Hamet Sangaré, un ex-agent de Moolman résidant à Sadiola, a entrepris à partir du 10 septembre 2014, une marche pour la paix de Sadiola à Bamako. Notre « soldat » de la marche pour la paix et la réconciliation nationale, après 12 jours de trajet qui l’a conduit à Kéniéba, Kita, Kati, est finalement arrivé à Bamako hier 22 septembre 2014, jour symbolique puisque marquant le 54e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.
Mais grande sera sa surprise quand arrivé à Bamako, l’intrépide n’a même pas eu droit à un accueil de la part de nos autorités. Du ministère de l’Intérieur à celui de la Réconciliation nationale où il s’est rendu, aucune attention n’a été accordée au sacrifice de M. Sangaré. Pourtant, Hamet Sangaré a avec lui une attestation signée du préfet adjoint de Kayes, Mamadou Seydou Diarra.
Sur l’attestation il est écrit ceux-ci : « Je soussigné préfet du cercle de Kayes atteste que monsieur Hamet Sangaré, ex-agent de Moolman résidant à Sadiola, (Tel : 66 83 07 44/77358527), entreprend, à partir du 10 septembre 2014, dans le cadre des pourparlers en cours à Alger entre le gouvernement malien et les mouvements rebelles armés du Nord, une marche pour la paix de Sadiola à Bamako. A cet effet, il est demandé à toutes les autorités administratives, politiques et sécuritaires de lui prêter main forte en cas de besoin afin de faciliter le trajet ».
Le document est signé par les autorités des localités traversées par le marcheur. A en croire Hamet Sangaré que nous avons rencontré, au départ, on lui avait dit de venir au ministère de l’Intérieur, mais c’est arrivé à Kati que le maire lui a désigné le département de la Réconciliation nationale. Mais d’hier à aujourd’hui, aucun accueil de part et d’autre. M. Sangaré pense qu’il y a deux poids deux mesures, puisque pour la même cause, un autre marcheur avait quitté Kayes le même jour. Ce dernier est arrivé avant lui et a eu droit à un accueil, mais pas lui. Il y a lieu de tirer cette affaire au clair et le plus vite serait le mieux.
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