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Incendie à l’ex-Imacy : DES VICTIMES RUINEES

Une cinquantaine de chefs d’atelier, d’artisans et de commerçants de bois ont été reçus lundi par Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo, le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.

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Il s’agit des représentants des artisans installés derrière l’ex-Imacy, sinistrés par l’incendie survenu dans la nuit du 21 au 22 janvier dernier.
La rencontre s’est déroulée en présence de Mme Haïdara Aminata Sy, secrétaire général du département de la Culture, Almamy Ibrahima Kouréïssi, ancien chef de cabinet du ministère du Tourisme, Mamadou Minkoro Traoré, le président de l’Assemblée permanente de la chambre des métiers du Mali (APCMM), de membres du cabinet et de responsables des associations d’artisans.
Au petit matin du mercredi 22 janvier, de nombreux membres du gouvernement se sont rendus sur le site encore fumant de cet énorme incendie. Le ministre Diallo a rappelé qu’elle avait été très émue de voir des chefs de famille en larmes qui tentaient encore de sauver ce qui pouvait l’être malgré le feu. Une commission d’enquête composée de représentants des ministères de l’Artisanat, du Commerce et de l’Industrie et de l’Administration territoriale a été mise sur pied. Elle est chargée de déterminer les causes réelles du sinistre, chiffrer les dégâts et faire des propositions afin de trouver une solution au problème récurrent des incendies. En attendant la conclusion des enquêtes, les associations d’artisans et de commerçants ont dénombré environ 200 sinistrés et plus de 900 millions de Fcfa de pertes en marchandises et matériel de travail.
Face au ministre, les langues se sont déliées. Il faut dire que la situation des artisans menuisiers sur bois et métalliques, mécaniciens, fabricants de taras, charretiers et autres commerçants de bois exerçant sur ce site est assez délicate, explique Mamadou Minkoro Traoré. Lors d’un premier incendie survenu en mars 2012, la commission d’enquête avait recommandé la création d’allées et de couloirs entre les garages et magasins, l’installation de bouches d’incendie alimentées et de poteaux électriques par EDM. Seuls les couloirs ont été crées pour le moment. De nos jours, il n’existe pas de titres de propriété pour cet espace. Cette absence de statut empêche départements ministériels ou tout regroupement d’artisans ou de commerçants d’effectuer des travaux permettant de sécuriser les ouvriers.
Le ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme a demandé de réactiver le dossier d’établissement d’un titre, afin que le gouvernement puisse statuer sur la propriété de l’espace. Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo s’est engagée à rechercher au sein de son département ou auprès d’autres ministères les traces d’un éventuel document. Ce qui permettrait d’aller plus vite dans la définition d’un statut.
L’incendie de mars 2012 avait ruiné les occupants. Nombreux sont ceux qui n’ont encore pu reprendre normalement leurs activités. Ils continuent à s’endetter afin de pouvoir travailler.
Le feu du 21 janvier dernier a achevé de consumer les espoirs des occupants. C’est pourquoi d’aucuns n’ont pas hésité à interpeler le ministre et l’ensemble du gouvernement, afin de les aider à s’en sortir.
Le ministre Diallo ne pouvait s’engager à régler toutes ces difficultés. Elle a toutefois promis de s’impliquer personnellement afin de trouver une issue heureuse permettant de soulager ces chefs de famille.
Y. DOUMBIA

 

Source: essor

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