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Incarcération de Bandiougou Doumbia : Dieu lâche une seconde fois le prêcheur !

C’est tout simplement inconcevable. Il s’agit bien des propos tenus par le prêcheur Bandiougou Doumbia, le dimanche 16 février, à l’occasion d’un meeting de soutien aux déguerpis de Tabakoro. L’unanimité est dégagée sur le fait que le prêcheur est allé loin dans ses propos. En se livrant à des malédictions fortuites contre le président de la République, le prêcheur Bandiougou Doumbia a bien franchi le rubicon et démontre encore une fois qu’il n’a pas sa place dans le lot des leaders religieux du Mali. En tout cas, pour la seconde fois il vient d’être lâché par le bon Dieu, suite à son incarcération. Pour rappel, la première humiliation subie par Bandiougou Doumbia a été faite dans le feu de sa sortie avec des écarts de langage contre tous les chefs d’institution de l’époque dont Dioncounda Taroré (alors Pdt de l’AN). Le prêcheur de Dravela a été lâché par Dieu à travers un cheval qui l’a projeté par terre devant son public de Maouloud à Bamako Coura.

Depuis le mercredi 19 février, le prêcheur Bandiougou Doumbia, est devenu un pensionnaire de la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. Pour cause, il s’est de nouveau attaqué à la première Institution du Mali. Pire, il s’est livré à faire l’apologie du terrorisme en affirmant haut et fort son soutien, aux deux chefs des groupes jihadistes, Iyad Ag Agaly et Amadou Kouffa. Comme si cela ne suffisait pas, il a invité les populations de Tabacoro, à se rebeller contre leurs autorités policières.
Une cellule dormante qui s’auto-active en plein cœur de la capitale !
Ce prêcheur aurait dû la fermer, cette fois-ci. Mais, il ne le pouvait pas, car en pactisant avec les seigneurs du mal, il a été lâché, par celui-là même, qu’il prétend servir, c’est-à-dire le bon Dieu. Bandiougou Doumbia, puisse qu’il s’agit de lui, dans une vidéo, a de nouveau indigné plus d’un.
Dans cette vidéo, qui circule sur les réseaux sociaux, le prêcheur sans crainte aucune, témoigne son soutien aux chefs terroristes, Iyad et Kouffa. « Président, je te demande de rédiger des lettres, l’une adressée à Ousmane Cherif Madani et une autre à Bouyé. Tu me remets deux autres pour Koufa et Iyad Ag Agaly, je me chargerai d’aller les remettre. Pour leur signifier, que nous les soutenons » a-t-on extrait de cette vidéo.
Pourtant, le Mali est affecté par une guerre asymétrique depuis plusieurs années. Cette guerre, qui a occasionné la mort des milliers de soldats, de civils et un déplacement massif de la population a été fomentée contre le Mali par principalement, Iyad Ag Agali et Amadou Kouffa. Comment un Malien, de surcroit un érudit élevé au rang de chevalier de l’ordre national, peut-il tenir de tels propos ?
La question taraude des esprits sains.
Par ailleurs, ces propos aussi gravissime, qu’ils soient, ne sont pas sortis de la bouche de Bandiougou Doumbia par hasard. Cela au regard des longues minutes qu’il a passé à les tenir sans peur, aucune.
Or, force est de le reconnaître, de telles déclarations sont de nature à saper le moral des soldats sur le théâtre des opérations et Bandiougou Doumbia, savait pertinemment la teneur de la gravité des mots employés. Pour preuve, dans cette même vidéo, il se déclare lui-même être ‘’terroriste’’. Pour enlever toute équivoque à ses propos, il incite les populations de Tabacoro à se rebeller contre toute décision des autorités. Invitant les populations à la résistance, il leur instruira une technique de confection de bombe artisanale. « Les enfants remplissez les bouteilles vides de sable et payer de l’essence pour le garder. Avec une mèche au bout met du feu et jette les contre eux,toute personne qui parviendrait à tuer une personne à tuer, un ‘’cafre’’ » a-t-il affirmé pour inciter la jeunesse à la violence.
En plus, sous l’effet de l’encouragement du public, le prêcheur Doumbia, va très loin dans cette vidéo en proférant des propos mensongers contre le président de la République. Pire, il profère des menaces de mort contre le président IBK, ses enfants et sa femme, traités de tous les noms d’oiseau et de péchés d’Israël.
Il faut signaler que ce prêcheur n’est pas à sa première expérience par rapport à de tels égarements contre les Institutions du Mali, dont le président de la République. Pour rappel, dans la foulée de la contestation contre le code de la famille, sous le régime d’Amadou Toumani Touré, ce même Bandiougou est sorti pour tenir des sordides de même nature, touchant la vie privée des personnes respectables de la République. Il s’en est sorti idem, à part la colère divine. Celle exprimée à travers un cheval qui l’a trimballé par terre devant une masse de ses adeptes venus pour la célébration de Maouloud à Bamako Coura.
Une requête irrecevable !
Quelques jours après son arrestation, à la grande surprise de l’opinion publique nationale, le Haut Conseil Islamique du Mali, s’est mobilisé pour demander pardon aux plus hautes autorités au nom de Bandiougou Doumbia. L’objet de cette demande de pardon est de lui faire bénéficier de la clémence.
La démarche du Haut Conseil Islamique du Mali est compréhensive. Car, il lui revient en tant qu’instance dirigeante des affaires musulmanes du Mali de plaider la cause d’un de ses membres en difficulté. Cependant, ce qui pourrait irriter l’opinion nationale, est la recevabilité de sa requête par les autorités judiciaires.
La justice, pour une fois de plus doit faire preuve de responsabilité en menant jusqu’au bout ce dossier. Compte-tenu de la gravité et de la portée morale de ce dossier, il doit être vidé avec intransigeance et sans état d’âme. Sinon, cela constituera une jurisprudence de mauvais aloi. Celle qui va encourager l’émergence d’autres prêcheurs ‘’insulteurs publics’’, animés par des intentions de faire l’apologie du terrorisme, au moment ou toute la nation pleure des morts de soldats et de civils.
Si un prêcheur peut se permettre en temps de guerre de, saper le moral des soldats sur le terrain, faire l’apologie du terrorisme, insulter la première institution du pays qu’est le président de la République et espérer sur l’intercession de ses collègues religieux afin de se tirer d’affaire sans pour autant faire les frais, cela voudrait dire que le Mali avance…tout droit au mur. Par Moïse Keïta.

Source : le Sursaut

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