Le mardi 10 janvier dernier, une trentaine de journalistes maliens ont pris part à la Maison de la Presse, à un atelier de formation initié par le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM). Avec pour objectif, d’approfondir leur connaissance dans le secteur des assurances pour mieux traiter les sujets relatifs à ce domaine.
« Assurance Vie, outil de développement », tel était le thème de l’atelier de formation, deuxième du genre, organisé par le Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM), à l’intention d’une trentaine de journalistes maliens. Un atelier qui vise à renforcer les compétences des hommes de médias dans le domaine des assurances.
Mohamed Compaoré, président du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM) a déclaré à la cérémonie d’ouverture de l’atelier que le thème choisi est très pertinent. Car dit-il, les produits d’assurance Vie confortent notre existence et contribuent à la stabilité des familles et des entreprises. Et cela avec des produits adaptés aux besoins des assurés et des bénéficiaires de contrat. Selon les statistiques, dit-il, seulement 1% de la population souscrit à l’assurance vie.
A titre d’exemples : les cotisations des compagnies d’assurance au Mali, au titre de l’année 2015 étaient de 7 milliards FCFA contre 110 milliards FCFA en Côte-D’ivoire, en 2014. D’où l’intérêt pour les professionnels du secteur de former les hommes de médias afin de mieux sensibiliser les populations sur l’utilité des assurances en général et l’assurance vie en particulier.
Pour le président du Comité des Compagnies d’Assurances du Mali (CCAM), la souscription à un contrat d’assurance vie est incontournable lorsque l’on cherche à réaliser un placement financier.
D’après lui, l’assurance vie est un contrat d’épargne et de transmission qui a d’énormes avantages tant sur le plan financier que fiscal. Parmi lesquels avantages, il a cité la possibilité de constituer une épargne, de gérer un imprévu, de financer divers projets telles que les études de ses enfants, de percevoir des revenus complémentaires à la retraite ou encore de préparer sa succession en vue de protéger sa famille.
Aussi pour Mohamed Compaoré, la grande branche de l’assurance comporte l’assurance décès qui est un contrat de prévoyance ayant pour objectif de protéger les proches de l’assuré. Cela, au cas où il décède avant le terme du contrat. Quant au capital du décès, il est déterminé lors de la souscription.
Selon ses explications, les compagnies d’assurances jouent le rôle de gardiennes des ressources collectées auprès des assurés. Lesquelles sont ensuite placées auprès des banques, des institutions internationales ou des Etats afin de financer les investissements. Tandis que l’autre partie servira à payer les capitaux prévus au contrat en cas de réalisation des évènements garantis.
Après la cérémonie d’ouverture, M. Constant Djeket, président de la commission Vie et DG de NSIA Vie et NSIA IARDT, a expliqué en détails, les différentes composantes de l’Assurance Vie, son rôle dans l’Economie et son importance pour les souscripteurs.
Après quoi, lui et ses collègues ont répondu aux questions des journalistes pour donner plus de précisions sur les zones d’ombre.
L’initiative a été très bien appréciée par les journalistes qui ont pris part à cet atelier.
Lassina NIANGALY
Source : Tjikan