Un homme de 41 ans s’est rendu dans un commissariat de Rennes, annonçant avoir tué son ex-femme dont il a ramené le corps dans le coffre de sa voiture. Il a été mis en examen et écroué jeudi à Rennes.
Il est 16H00 mardi quand l’homme de 41 ans se présente au commissariat du Blosne, un quartier populaire de Rennes. « D’emblée, il annonce qu’il vient de tuer sa femme et que le corps de celle-ci est dans le coffre de sa voiture », a expliqué jeudi après-midi lors d’une conférence de presse le procureur de la République de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé.
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Les policiers découvrent le corps de l’ex-épouse enfermé dans une malle, elle-même placée à l’arrière d’une Twingo dont il a rabattu les sièges arrière. Les tentatives de réanimation seront vaines.
L’homme, un Algérien connu de la justice pour des faits de menaces et de violences envers son ex-femme, mais aussi contre leurs deux enfants de 11 et 17 ans, est arrivé au commissariat « très calme, serein », a expliqué le commandant Marc Guillemois, adjoint du chef de la sûreté départementale.
La discussion a dégénéré
Le suspect se rendait depuis régulièrement chez son ex-femme, âgée de 36 ans, pour voir ses enfants. Mardi, il s’est présenté chez elle vers 10h45, puis la discussion a dégénéré. Il sort alors « un câble métallique qu’il avait emporté avec lui, et l’étrangle dans le couloir de l’appartement » vers midi, a précisé le procureur.
Il reste environ deux heures près du corps avant d’aller acheter une malle de type militaire pour y mettre le cadavre et se rend au commissariat.
Selon ses déclarations, qui restent confuses, « il reprochait à la victime d’avoir une relation », a expliqué le procureur. Et il aurait transporté la victime au commissariat pour éviter que les enfants ne soient confrontés au cadavre de leur mère à leur retour de l’école.
Conformément aux réquisitions du parquet, l’homme a été mis en examen jeudi soir par un juge d’instruction et le juge des libertés et de la détention l’a placé sous mandat de dépôt. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Source: lexpress.fr