Les usagers maliens ont jusqu’au 15 décembre 2024 pour identifier leurs cartes SIM également appelées puces auprès des opérateurs de téléphonie mobile. Cette identification des abonnés se fait par le numéro d’identification nationale NINA. L’annonce a été faite ce 4 novembre, dans un communiqué, par l’AMRTP Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes.
Depuis cet ultimatum lancé, l’affluence est grande au niveaux des agences des opérateurs de téléphonies mobiles à Bamako. C’est cas ici devant cette agence d’une société de téléphonie mobile à Daoudabougou, en commune 5 du district de Bamako. Le lieu est bondé de monde. Le parking rempli d’engins à deux roues et une longue file est dressée. Ces abonnés qui sont venus identifier leur puce demandent la prorogation du délai. « Je voudrais qu’on proroge le délai » dit un usager. « Je suis toujours dans l’attente, car la connexion n’est pas bonne » dit un autre. « Je suis vraiment désespéré, j’ai laissé mon boulot pour venir identifier mes puces mais rien » déplore un monsieur.
C’est le même constat dans d’autres agences comme celles des quartiers de Bamako-coura et Hamdallaye. Sur place, des clients affirment avoir appris la nouvelle il y a juste quelques jours. « J’ai eu l’écho de cette opération en début de semaine », ;« je n’étais pas au courant également », « nous usagers souffrons beaucoup dans les services au Mali. Il faut qu’on nous facilite les démarches administratives » ont ainsi parlé des usagers rencontré devant ces agences.
Selon Soumaïla Minkeylou juriste à l’AMRTP, l’objectif de cette opération est de parvenir à garantir des services de télécommunications de qualité et sécurisé qui prennent en compte tous les droits du consommateur. « Derrière chaque identité, il faut associer le numéro NINA, le numéro NINA qui se trouve sur beaucoup de documents actuellement. Cette campagne ne concerne pas qu’un seul opérateur. Mais plutôt les rois opérateurs qui exercent au Mal », explique Soumaîla Minkyelou. Il ajoute que la deuxième particularité de cette campagne, c’est aussi la limitation du nombre de cartes SIM par opérateur. « Chaque abonné peut avoir jusqu’à trois cartes SIM par opérateur », selon le juriste.
L’AMRTP rappelle que toute personne qui n’identifierait pas ses puces avec le numéro Nina avant le 15 décembre, verra ses numéros de téléphones désactivés.
