Parmi les milliers d’adultes qui ont reçu le vaccin pendant l’essai, aucun n’a été infecté. Ajoutez à cela quelque 8 000 volontaires testés en Afrique, en Europe et aux États-Unis, autant d’éléments qui permettent à l’OMS d’avancer que « l’efficacité vaccinale estimée était de 100% ». Les autorités ont obtenu une autorisation spéciale pour utiliser le vaccin en attendant l’autorisation officielle.
« L’utilisation du vaccin VSV-EBOV marque un changement de paradigme dans la façon dont nous combattons #Ebola », a commenté lundi Peter Salama, directeur général adjoint de l’OMS pour la préparation et la réponse aux urgences. « C’est un moment important qui change la façon dont nous avons vu le virus Ebola pendant 40 ans. » »
En parallèle, dans un communiqué publié lundi, Frédérique Vidal, le ministre français de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’Innovation a salué l’identification de la source virale de l’épidémie d’Ebola, faite conjointement par les chercheurs de Montpellier et du Congo. « L’identification des souches virales est une étape déterminante pour permettre aux autorités sanitaires nationales et internationales d’accélérer la prise en charge et le déploiement de vaccins et de possibles traitements. » a déclaré Frédérique Vidal.
Le Congo a fait face à neuf foyers de la fièvre hémorragique depuis qu’il a été découvert. Le gouvernement et les partenaires internationaux ont déployé des ressources importantes dans la province du nord-ouest de l’Equateur afin de contenir rapidement sa propagation.
Afrik