Au cours du 1er semestre 2019, soit du 1er janvier au 30 juin 2019, l’ANPE a enregistré 3412 demandes d’emplois dont 941 pour les femmes et 2277 offres d’emplois. Au cours de la même période, elle a effectué 1010 placements, dont un taux de satisfaction de 45,3%. Le Plan de travail annuel est exécuté à 67 %.
L’Agence nationale de l’emploi (ANPE) a présenté le point d’exécution des activités du Plan de travail annuel (PTA) afin d’informer au maximum les acteurs du marché d’emploi (employeurs, usagers) et de façon générale la population sur les réalisations en termes de création et de promotion d’emploi par l’ANPE.
Un bilan à mi-parcours jugé satisfaisant par le DG de l’ANPE, Ibrahim Ag Nock, puisque l’Agence a déjà effectué un taux d’exécution de 67 % des 103 activités prévues courant 2019. Le point d’exécution a été présenté le jeudi 28 août 2019 par le directeur général. C’était dans la salle Auditorium du CPR de l’ANPE.
Huitième du genre, le traditionnel point de presse semestriel 2019 de l’ANPE s’est tenu avec la présence effective de ses dirigeants. La mission de l’Agence est de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale, notamment en matière de l’emploi, conformément au Programme d’action gouvernementale, notamment en matière de promotion de l’emploi. La rencontre était présidée par le 1er vice-président du conseil d’administration de l’ANPE, Boucary Togo. Le bilan à mi-parcours 2019 du service dirigé par Ibrahim Ag Nock est très flatteur.
Selon le conferencier, au cours du 1er semestre 2019, soit du 1er janvier au 30 juin 2019, l’ANPE a enregistré 3412 demandes d’emplois dont 941 pour les femmes et 2277 offres d’emplois. Au cours de la même période, elle a effectué 1010 placements, dont un taux de satisfaction de 45,3%. “Dans le cadre du renforcement de l’employabilité des demandeurs d’emplois et la consolidation des emplois, l’ANPE a formé 2234 personnes en informatique dont 133 travailleurs à Bamako, mais aussi dans les régions de janvier à juin 2019“,expliquera le DG.
A cela s’ajoute 490 entrées en formations diplômantes du CPR pour l’exercice 2018-2019 dont 270 à Bamako et 220 dans les régions. En plus, dans ce même bilan semestriel il est question de la formation de 375 demandeurs d’emplois en techniques de recherche d’emploi (TRE) à Bamako et dans les régions.
En termes d’appui à l’installation et à la formation, 120 femmes ont été formées dans la fabrication du savon semi-industriel et local. Aussi des appuis à l’installation et à la formation des groupements de jeunes, de femmes dans l’aviculture, l’embouche bovine et ovine ont généré 210 AGR/TPE/PME et 938 emplois.
Selon le DG, ces chiffres pourraient connaître des améliorations d’ici décembre soit dans le bilan annuel dont la deuxième présentation semestrielle est prévue en fin d’année 2019. “Le bilan à mi-parcours est satisfaisant d’autant plus que déjà en juin nous avons un taux d’exécution de plus de 67 % pour 1000 placements. Nous avons enregistré à peu près 3000 demandes d’emplois pour 2000 offres, c’est un taux de satisfaction d’offres qui avoisine les 50 % déjà en milieu d’année. Je pense que c’est un résultat satisfaisant pour lequel j’aimerais féliciter les collègues pour les multiples efforts qu’ils ont fournis pour l’atteindre. Et bien-sûr ces chiffres connaîtront des améliorations d’ici la fin de l’année”, a-t-il ajouté.
L’ANPE a aussi entrepris beaucoup d’actions au cours de l’année 2019 notamment des actions de sensibilisation à Bamako comme à l’intérieur du pays. Des signatures de convention et de coopération avec les organes œuvrant pour la promotion de l’emploi tel qu’avec l’ONG Al Farouk, l’ONG Agir, le Centre d’orientation professionnelle en coupe et de couture pour ne citer que ceux-ci illustrent l’initiative.
Pour le DG, cette évaluation à mi-parcours recommande à l’Agence nationale pour l’emploi de développer une culture de gestion axée sur les résultats à tous les niveaux de l’organisation. Cela en mettant sur pied des stratégies claires pour la réinsertion et l’intervention.
Interrogé une sur des éventuels difficultés, Ibrahim Ag Nock a expliqué que“nos difficultés sont d’ordre financière et sécuritaire. L’ANPE ne fait pas exception à la situation générale notamment celle de l’insécurité qui est un grand handicap au développement pour tous les secteurs. Je parle des difficultés financières parce que nous avons des initiatives, nous avons des ambitions mais le financement n’y est pas souvent”.
Si, au niveau de l’ANPE, l’une des priorités est l’atteinte des objectifs et bien cet objectif pourra être misé sur la communication notamment les médias :“L’ANPE a besoin de vous (journalistes) pour expliquer à ses groupes cibles qu’on est là uniquement pour eux. Notamment les femmes et les jeunes”, dit-il
Amadou Kodio
Source lettre du Mali