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IBK, l’homme et le président: mes vérités

Tenir ses promesses envers le peuple et envers la Communauté internationale et suivre le cap fixé, de façon déterminée et sereine ; ne point céder au fatalisme et au défaitisme faciles face au terrorisme qui veut marquer les esprits ; appeler tous les patriotes à s’engager résolument dans la voie de la réconciliation pour maximiser les chances et capitaliser les retombées de la paix ; maintenir le cap des réformes et engager fortement le pays sur le chantier du renouveau économique et social ; faire de la réforme de l’armée, de la modernisation de notre agriculture en vue de la souveraineté alimentaire, de formation et de création d’emploi les priorités et urgences de la Nation…, voilà entre autres, les messages forts que le président IBK a voulu transmettre aux Maliens, à travers l’interview qu’il a accordée à l’occasion du second anniversaire de son investiture.

IBK president malien ibrahim boubacar keita interview

Des convictions fortes, mais aussi des vérités souvent crues, dont la liste de certaines pour vous :

L’ACCORD

(…)L’accord est absolument une chance pour le Mali. Pour le Mali, pour le Sahel et tous nos voisins. Nous sommes tous concernés.
« Le Mali ne trahira’’ jamais sa parole et respectera ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale, garante de cet accord »

LA PAIX

Je n’ai pas compris que les Maliens voulaient que je vienne comme maréchal de l’Armée malienne pour prendre la tête de quelque armée de conquête… conquête contre qui ? Contre soi-même ? Non, non… Quand les fils d’un même pays ne se comprennent pas, je crois que ce n’est pas l’arme lourde qu’il faut sortir, je crois qu’il faut parler, il faut dialoguer, il faut revenir aux fondamentaux, se retrouver sur les bases qui nous firent et qui ont fait que ce pays de tous les temps reste un pays d’équilibre, d’harmonie et d’entente. C’est cela ma mission. Ainsi, l’ai-je comprise. Et c’est ce que je bâtis…

L’ARMÉE

Ce n’est pas la rhétorique et la théorie quand un soldat a un nouvel uniforme, des 12-7 et de 14-5, dont la puissance de feu a de la signification pour le militaire. Ce qui est sûr, ma tâche régalienne dans ce domaine est en train de se faire jour après jour. Et, ceux qui m’entendent, qui sont les premiers concernés savent de quoi je parle.”

LA SÉCURITÉ

« Aujourd’hui, il n’y a aucun pays du monde, je dis bien aucun pays du monde, où la sécurité est absolue. Chez nous, il y a certes de l’insécurité, mais il faut reconnaitre l’effort de nos forces de sécurité qui travaillent nuit et jour pour assurer notre sécurité.
Là aussi, il y a des efforts qui se poursuivent, pour faire du Mali un espace sécurisé…
Nous n’avons aucune ambition expansionniste quelconque, mais nous avons la ferme volonté de faire du Mali un pays sécurisé, pour l’essentiel. Les tâches résiduelles seront toujours là, mais elles seront résorbées…

MINUSMA

La Minusma n’est pas l’ennemie du Mali, elle ne saurait l’être et ne peut pas l’être. Elle ne saurait également en imposer au gouvernement du Mali.

LA SOUVERAINETÉ

Dans une République, il ne peut y avoir deux forces armées. Il n’y a que les forces armées du Mali, seules habilitées par la Constitution et les lois du pays, à prendre les armes pour la défense du Mali.

LA RELANCE ÉCONOMIQUE

Quand on a l’ambition, il faut se donner les moyens. Les gens disent dans notre pays, on a de l’or, du diamant. Moi, mon or c’est le vert, c’est l’agriculture.
La relance économique du Mali passera par les ressources générées par les Maliens. Quelques appuis de nos amis, des partenaires seront les bienvenues, mais c’est sur ses propres ressources qu’il faut compter d’abord.

LA DETTE INTÉRIEURE

Nous n’avons pas de dette intérieure, quelle chose de fabuleuse ! Nous avons un PIB de 600 milliards. Je pense que nous sommes en train de reprendre un très bon chemin. Avec une rigueur de gestion, avec une dépense publique plus serrée, plus mesurée, plus regardante, je pense que le Mali aura le moyen de son développement…

L’INTÉGRITÉ

Je ne suis pas arrivé à la tête de ce pays pour m’enrichir. Président de la République que je suis, je vis toujours dans ma résidence privée. Pourtant, l’État a le devoir de me loger.

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Quand je suis arrivé à Koulouba, j’ai trouvé plus de 200 dossiers. Je n’ai retenu aucun de ces dossiers, tous ont été transmis à qui de droit. Je ne crains pas ce que peuvent balancer les hommes politiques. Je crains mon créateur Allah Soubhana Wata Allah.
Je ne bloque rien et je ne bloquerai rien ! Cette année là, aucun dossier ne fera l’objet de soustraction pour des faveurs, aucun surtout ceux de 2013 à nos jours.

LES SOUCIS

Moi, je ne dors pas, j’ai peur de ce qui peut être survenu dans les quartiers périphériques quand il pleut.

L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

Moi, je suis partisan, toute ma vie (…) de la démocratie. Mais, démocratie, Monsieur, n’est pas la chienlit, ce n’est pas le champ libre, ce n’est pas un champ à tout faire où on défie l’État ; non on ne défie pas l’État.
Quiconque défie l’État est rappelé à l’ordre ! Les gens qui le font savent qu’ils défient l’État et par delà, les maires qui vendent des lots comme de petits pains, répondront.
Je crois en la démocratie, le droit et le 1er devoir d’un citoyen c’est le respect des normes qui sont, au-delà, des saluts de tous…

LA JEUNESSE

Il y a donc, aujourd’hui, à convaincre la jeunesse que tout le monde ne peut pas être dans un bureau. Et le bureau ne paie pas son homme. Il y a des mentalités à faire évoluer. Il y a également au niveau de l’offre de formation, on l’a dit depuis longtemps qu’un pays qui n’aura pas de ressources humaines qualifiées sera arrêté.

LES VOYAGES

Je ne vois pas un Premier ministre qui a tant voyagé que moi en lieu et place du Chef de l’État. Chaque mission a ses contraintes, il fallait que le Mali soit et le Mali était là.

Dans le monde contemporain, il est important que les autres pays sachent qui vous êtes, ce que vous voulez, quels sont vos problèmes et comment voulez-vous les résoudre.
(Après mon élection) J’ai pris mon bâton, dès mon arrivée aux affaires, pour aller dire à nos amis ce que nous voulons et où nous voulons aller. Et pas pour faire le tourisme. Il fallait contrecarrer les thèses erronées contre le Mali.

IBK À KIDAL ?

Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Nous sommes en train de créer des conditions pour ce faire. Si je dois aller à Kidal pour compromettre ce qui a été acquis, je ne le ferai pas. Ce sont mes frères que j’accueille fraternellement ici, et demain, ils auront le bonheur de m’accueillir. Comme ils l’ont fait par le passé.

LE BILAN

Ce n’est pas l’heure du bilan !(…) Le Mali est un bijou qui mérite que l’on s’en occupe à hauteur de souhait, de dignité.

Les martiens, la malhonnêteté, le négativisme, le syncrétisme…

d’être le souffre-douleur d’un parti en totale perte de vitesse, à l’image de ses chefs qui fuient les joutes électorales présidentielles, à la dernière minute, ou se font battre à plate couture à l’occasion d’autres scrutins.
Ce qu’il faut rappeler au Bélier blanc, c’est que dans tous les pays du monde, les militaires défilent en tenues de parade. Cela n’a rien à voir avec leur mission de protection des personnes et de leurs biens. C’est donc, une bien étrange vision réductrice que le Parena a de nos Forces armées. La vision est également réductrice, parce que dans le discours du Président IBK, à l’occasion du deuxième anniversaire de son accession à la magistrature suprême du pays, il n’a retenu que l’exemple, en omettant de voir l’essentiel qui est la réforme et l’équipement de l’armée. C’est comme quand on montre quelque chose à quelqu’un et qu’il se limite à regarder le bout du doigt qui l’indique. Entre le contenu et le contenant, le Parena a manifestement fait le plus lamentable des choix à des fins d’intoxication politique.

Le pragmatisme

Le confrère de Rfi, dans un élément rapporte les propos de Fahad Ag Almahmoud, secrétaire général du GATIA, à propos du retrait de Anéfis : « Le retrait se fait par petits groupes de véhicules (…). Ça va prendre quelques jours en attendant qu’on ait quelques pièces pour certains véhicules. (…) ». Le pragmatisme du GATIA n’a rien à voir avec la hantise de la Coordination des mouvements de l’Azawad de le voir disparaître de Anéfis comme sous l’effet d’un coup de baguette magique. Il reconnaît une certaine lenteur dans l’évacuation de la ville, mais ne manque pas de s’en expliqueren faisant valoir que certains véhicules devant aller très loin de Anéfis ont besoin de pièces de rechange. Cela est juste une question de pragmatisme, autrement le GATIA aurait pu refuser catégoriquement de quitter Anéfis, sans qu’une poule n’en soit incommodée, tout comme la CMA a décidé de s’établir à Kidal. Mais, ne se sentant pas en sécurité, après leur débâcle, les bandits armés, dans un premier temps, ont appelé la communauté internationale et le Gouvernement à la vigilance, malgré l’engagement du GATIA à quitter la ville. De plus en plus fébrile, la Coordination menace de ne plus se sentir liée par l’Accord et de tenir un comité de défense élargi aux leaders politiques. La vérité est que les rebelles, à bout de désespoir, malgré l’exceptionnelle pression exercée sur le GATIA par le Président IBK et la Communauté internationale, n’ont plus que l’arme du chantage pour faire partir de Anéfis illico presto le GATIA. Le hic, c’est que ce disque est rayé.

Les racketteurs

Aïchatou Ould Moulaye, de la jeunesse d’Anefis, a confié au confrère le Reporter : « La foire hebdomadaire d’Anefis ne se tenait plus parce que les hommes de la Cma venaient s’approvisionner gratuitement. Chaque véhicule qui passait par Anefis payait 20 000 Fcfa et chaque passager 1000 Fcfa, sans compter les menaces… » À l’évidence, la Coordination des mouvements armés, par ses rackets, a décidé d’asphyxier les populations dans toutes les localités, dont elle a le contrôle. Anéfis n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. En effet, créer les conditions empêchant la tenue de la foire hebdomadaire, revient à contraindre les populations d’une localité donnée à vivre de la seule économie locale, dont on sait qu’elle ne peut pourtant prospérer en aucun cas sans les échanges commerciaux avec les autres. Outre la terreur psychologique que font régner les bandits armés de Kidal, il devient, de plus en plus, flagrant que malgré la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, ils continuent de se comporter comme un véritable État dans un État. Ainsi, ils s’arrogent le droit de percevoir des droits et taxes de traversée, pour les personnes et les véhicules, dont les montants, au-delà de toute imagination, sont dissuasifs.

Mariam KEITA

Source: Info-Matin

 

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