Le chef de l’Etat était, la semaine dernière, en Namibie où, il a pris part à l’investiture du nouveau président et célébré par la même occasion l’anniversaire du jeune Etat indépendant d’Afrique australe. Après Windhoek, il s’est rendu à Alger pour une visite d’amitié et de reconnaissance qui avait tout l’air d’une randonnée touristique. A en juger, tout au moins, par le bilan descriptif et pictural d’IBK au bout de son périple. A quelques kilomètres du Mali, le locataire de Koulouba a brillé par son absence à un forum sur l’émergence de l’Afrique. Ce n’est vraisemblablement pas un simple hasard. L’absence d’IBK parmi ses pairs dégage les relents d’un malaise beaucoup plus profond. Le chef de l’Etat malien serait l’objet d’un isolement aux allures d’ostracisme qui fait que certains homologues, à défaut de lui adresser la parole, se gardent souvent de décrocher ses appels téléphoniques.
source: le temoin