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IBK et le Boeingate, suite

Ibrahim Boubacar Keïta ne s’est toujours pas exprimé sur les soupçons de fraude qui le visent après la publication du rapport du Vérificateur général sur l’achat de l’avion présidentiel. Environ 38 millions d’euros restent toujours introuvables.

avion boeing falcon luxe presidence malienne

À Bamako, le rapport d’enquête relatif àl’achat hors budget d’un avion présidentiel et de matériel militaire publié fin octobre par le Bureau du vérificateur général n’en finit pas de faire des vagues. Pourtant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) continue de garder le silence face aux accusations de fraude qui le visent.

Mais les ministres serrent les rangs. Bouaré Fily Sissoko, qui détient le portefeuille de l’Économie et des Finances, a ainsi déclaré, le 14 novembre, sur RFI : “Entre-temps, on a découvert que ce qu’on dit être une marge faramineuse a servi en partie à acheter des munitions.”

Tout ou partie des 25 milliards de F CFA (38 millions d’euros environ) volatilisés auraient donc été utilisés pour défendre le pays ? Rien n’est moins sûr.

“Les services [du ministère des Finances] n’ont pas pu fournir le moindre élément lorsque nous avons enquêté auprès d’eux, soupire-t-on au sein du Bureau. Il existe un risque qu’ils soient en train de produire de fausses factures.”

Le Mali pas propriétaire de l’appareil

L’avion a été acheté après que l’ancien appareil a été déclaré hors d’état de voler.

Par qui ? Le Français Marc Gaffajoli. Chargé de l’inspection, il s’occupait déjà, pour Afrijet, la société du Français Michel Tomi, de louer l’avion au candidat IBK en campagne. C’est lui aussi qui, en tant que conseiller du gouvernement, a eu pour mandat exclusif la recherche d’un nouvel appareil. Travail pour lequel il a empoché 2,1 millions de dollars (1,7 million d’euros).

Immatriculé à Aruba (Caraïbes), l’avion a bien été acheté par le Trésor malien. Au total, 18,9 milliards de F CFA ont été décaissés. L’appareil appartient-il au Mali pour autant ? Non. Il est la propriété de la société privée Mali BBJ Ltd, créée en mars dans un autre paradis fiscal, Anguilla. La justice se chargera peut-être de poursuivre les mystérieux ayants droit. Lire l’article sur JeuneAfrique.com

Source: Jeune Afrique

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