«Dans un pays où il y a un ministre de la réconciliation, un ministre de l’administration territoriale, des gouverneurs, des préfets ; l’Etat est là, à travers ses structures. Il existe plusieurs mécanismes capables de réconcilier les communautés. Pourtant, en dépit de tout cela, le président se permet de nommer quelqu’un comme Haut représentant de l’Etat, comme si celui-ci constituait une autre entité différente de la représentation régalienne de l’Etat. C’est le président lui-même qui consacre la partition du pays : avec un haut représentant pour le nord, un haut représentant pour le centre, le pays est donc divisé en trois entités distinctes», s’insurge l’ancien président du HCIM.
Source : Nouvelle Libération