En effet, selon les dernières études validées par ces dernières, le protocole de traitement en vigueur dans notre pays ainsi que dans la plupart des pays en développement n’est plus approprié. Il s’agit notamment des soins à l’Hydroxychloroquine tant prônés par le célèbre professeur français Raoult mais qui se sont finalement révélés plus mortels que salvateurs. L’OMS où officiait notre ministre de la santé, Michel Sidibé, en a même déconseillé le recours en un premier temps avant de le bannir une bonne fois pour toutes.
Le hic est que depuis cette annonce, c’est silence radio du côté des spécialistes et centres hospitaliers maliens : aucune réaction de leur part pour rassurer la population et particulièrement les patients du Covid-19. On est par conséquent en droit de penser que le même traitement universellement déclaré nocif et inapproprié continue d’être administré à nos pauvres concitoyens, dans une totale fatalité. De quoi s’interroger si le même remède susceptible de tuer sous d’autres vieux peut faire vivre ailleurs. A moins d’admettre qu’il existe deux espèces humaines.
La Rédaction