Sur plusieurs voies de la capitale, le curieux spectacle d’usagers se disputant de petits espaces, où le passage est relativement plus facile, parce qu’il y a moins de sable et de trous. Les télescopages sont très souvent inévitables. Un phénomène aggravé aux heures de pointe où le spectacle est encore plus ahurissant. La visibilité réduite en raison de la poussière, pose à la fois des problèmes de sécurité routière et de santé publique. Les maladies respiratoires se portent tellement bien au Mali ces temps-ci.
Il semble que la disparition des GIE chargés de l’entretien routier ait exacerbé cette déplorable situation, presque toutes les voies publiques étant dégradées, faute d’entretien.
Voilà, le mal est connu à travers ses multiples symptômes. Les solutions aussi. Alors, que quiconque est responsable s’assume !
Drissa Togola