Comme un seul homme, la communauté malienne de toutes obédiences politiques, ethniques et religieuse confondues a déroulé le tapis rouge pour un homme qu’ils ont appris à connaitre à distance à travers ses actes et ses prises de position. Dernier Rampart pour les uns et sauveur pour les autres, Poulo n’a pas manqué de qualificatifs tout le long de son séjour au bord de la lagune Ebrié. Prenant la confiance de cette communauté séculaire qui a tout enduré pour la patrie, le président de la CODEM se sent désormais investi d’une mission très noble pour la cause nationale. N’ayant jamais été du genre à se dérober, il s’est dit prêt à s’assumer. Fort de son ancrage au Kénédougou dont il est désormais porteur de l’un des Bâtons de commandement senoufo, Poulo souligne à qui veut l’entendre que son heure est arrivée après 10 ans à l’assemblée nationale et 6 ans au gouvernement.
Dans un langage franc, simple et pragmatique, Housseini Amion GUINDO a mis en garde contre la sirène des riches de l’ombre et les spécimens d’intellectuels d’ailleurs. A ses dires, le Mali ne se construira pas par l’argent encore moins par les diplômes arrachés à Harvard ou à la Sorbonne, mais par l’ancrage social de ceux qui seront investis de la légitimité du peuple.
‘’ Il est temps que notre pays soit confié à ses vrais fils, car pour avoir pitié d’un peuple, il faut d’abord le connaitre en profondeur. Celui qui n’a jamais partagé le quotidien dans le pays profond n’a aucune chance de cerner les problèmes agricoles, de santé et d’éducation à leur juste valeur’’ a martelé Poulo. Pour lui, le Mali doit se réveiller pour réoccuper sa place de pionnier dans le concert des nations. Sa vraie place donc !
A toutes les étapes, il a rappelé que l’urgence est d’abord sécuritaire. Emerveillé par l’union sacrée qui se sévit au sein des maliens de Cote d’ivoire, le président GUINDO indique sans ambages que l’espoir est permis. ‘’ Le Mali a besoin de tous ses fils où qu’ils soient. La situation ne relève pas d’une fatalité, mais plutôt d’un incident de parcours qui doit nous servir à forger un nouveau malien et un nouveau Mali. Nous devons avoir à l’esprit que les difficultés ont précédé les grandes nations tout comme les grands hommes. Le Mali ne manque pas de fils soucieux de son devenir. Il suffit juste de réussir pour une fois le casting entre tous ceux qui aspirent à diriger. Nos choix ne doivent être dictés que par l’intérêt supérieur de la nation, toute la nation. Sans complexe nous avons notre mot à dire la tête haute avec des références incontestables’’ a expliqué Poulo.
Très très sollicité par la forte colonie malienne vivant dans les 4 coins de la Côte d’Ivoire, la délégation du président Housseini Amion GUINDO ne semble pas prête de quitter maintenant.
A suivre donc !
Com/Codem
Source: Journal le Pays- Mali