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Honorable Yacouba Traore : « Je suis fier d’affirmer aujourd’hui que le choix d’IBK comme président du Mali n’est pas une erreur. »

Président de la super-commission travaux publics, transports, équipement, urbanisme, habitat et plan de l’Assemblée nationale du Mali, l’honorable Yacouba Traoré, député élu sur la liste RPM de Ségou est un homme heureux et fier d’avoir choisi d’accompagner le chef de l’Etat dans sa mission. Pour le spécialiste des BTP, l’élan de développement enclenché par le chef de l’Etat parallèlement à la gestion de la crise politico-sécuritaire doit être soutenu eu égard aux nombreuses réalisations et celles en cours. Dans cette interview qu’il nous a accordée, l’homme revient également sur le club qui soutient ses actions et bien sûr sur la finale du tournoi de football que le club des amis de Yacouba Traoré organise à Markala depuis neuf éditions.

depute assemblee nationale yacouba traoreL’Enquêteur : 19 septembre 2013-19 septembre 2015, cela fait deux ans jour pour jour que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a été investi  solennellement après un deuxième tour d’une présidentielle post-crise avec le score historique de 77%. Quel regard portez-vous sur ces deux ans de règne en tant que député du parti majoritaire ?

Honorable Yacouba Traoré : C’est un sentiment de fierté qui m’anime du fait qu’on ne s’est pas trompé de choix. L’anniversaire des deux ans du président IBK arrive à point nommé. Il arrive comme un grand tournant. Un tournant décisif dans la mise en œuvre de son projet de développement. Et, sur toute la ligne, on note un démarrage réel de ses grands projets de développement. Sur le plan de la paix et de la réconciliation, les accords sont signés. Ce qui est un grand challenge à saluer et à soutenir.

Sur le plan sécuritaire, l’armée se reconstruit avec le grand programme de modernisation et d’amélioration des conditions de vie de l’armée. Et ceci est bien visible. L’armée est bien dotée pour faire face aux grands défis sécuritaires.

Sur le plan du développement pour un Mali émergent, des infrastructures de toute nature (développement rural, énergie, des grands projets) ont commencé. On peut vraiment dire  que sur les plans socio-sanitaire, économique et culturel…tous les grands chantiers ont démarré. Je pense que ce qui reste aujourd’hui, c’est vraiment de soutenir cet élan effectivement enclenché pour qu’à l’heure du bilan, on soit bien sûr au-delà des attentes.

Vous êtes à la tête de l’une des commissions les plus occupées, pour ne pas dire, les plus dynamiques de l’Assemblée nationale. Pouvez-vous rassurer les Maliens que le cap sera maintenu en termes d’infrastructures déjà réalisées et celles en cours de réalisation dans les domaines des transports, de l’habitat avec les logements sociaux, de l’aménagement des centres urbains et des travaux publics, etc. ?

Un constat est réel. La déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre a donné les grandes lignes du programme gouvernemental sur les infrastructures routières, les logements et le foncier de façon générale… Des axes du programme dont s’occupe la commission que je dirige au niveau de l’Assemblée nationale.

En termes d’infrastructures routières d’abord, la plupart des grands projets prévus ont été déjà ratifiés. Certains chantiers structurants ont déjà démarré. Je pense que c’est un déclic et un des actes concrets qui a effectivement démarré. Sur toute la ligne, je pense qu’il y a des études en cours et il ne restait que le financement pour beaucoup de ces projets.

Sur le désenclavement de façon générale, je suis plus que jamais convaincu que le cap sera maintenu et le retard accusé lors du démarrage très difficile du quinquennat est totalement rattrapé. Les grands chantiers sont en cours et les populations sont rassurées. C’est notre mission de parlementaire de faire savoir à la population la réalité du terrain. A ce jour, on les rassure que les grands chantiers sont en cours. C’est la réalité. C’est du concret et le cap sera maintenu et bien sûr au-delà des promesses du programme du président de la République.

Sur le plan des logements, je pense que les choses sont très claires. On a fait la remise des clés de 1552 logements sociaux il y a quelques semaines. On a procédé à la pose de 20 000 logements sociaux.  Tout ceci témoigne du démarrage réel des chantiers et d’ici à la fin du quinquennat, j’en suis sûr, la pression sur les logements sociaux va beaucoup s’amoindrir. J’en suis convaincu et c’est un élément essentiel de satisfaction, un élément du programme de développement du président de la République qui a été enclenché de façon concrète. On voit qu’on arrive bientôt au bout du tunnel.

Sur le plan foncier, un secteur sensible et très controversé actuellement dans notre pays, de gros efforts sont faits et de grands mouvements sont en train d’être faits. Beaucoup a été fait et d’ici à la fin du quinquennat, les attentes du peuple seront plus que comblées. Car les grands problèmes fonciers qui s’appellent occupations illicites de zones agricoles ou hydro-agricoles, constructions anarchiques sur des aires de culture ou aménagées et tout ce qui s’ensuit ont tous été saisis. Certains de ces problèmes ont été réglés. Beaucoup sont en cours de résolution. La tare était que nous avons passé tellement d’années à fermer les yeux sur ces problèmes…. Mais Dieu merci aujourd’hui, beaucoup a été fait pour y remédier. L’urbanisation des centres urbains fait partie des grands chantiers. La réalisation des voiries urbaines est une réalité. Quand on va à Ségou, nous avons 10 km de voiries urbaines ; les appels d’offres sont lancés, les entreprises sont choisies. Tous les chefs-lieux de cercles du pays seront reliés par des routes goudronnées et les études sont faites. A Bamako, il y a par exemple le contournement de l’aéroport de Bamako vers Kabala. Ce sont de grands chantiers qui sont en cours pour désengorger Bamako et sa périphérie de cet embouteillage énorme. Les aménagements urbains au niveau de toutes les régions, y compris au niveau des cercles sont en cours. Beaucoup d’études ont été faites et certains des projets ont commencé. Ce n’est que rassurant et le bilan est positif. Je suis fier d’affirmer aujourd’hui que le choix d’IBK comme président du Mali n’est pas une erreur. C’est une grande réussite et on peut dire qu’on est aujourd’hui comblé par l’élan que le pays est en train d’enclencher pour vraiment aller de l’avant.

Qu’en est-il de la reconstruction du nord du pays après la signature de l’accord pour la paix ?

La réalisation des projets promis dans l’accord se fera de façon progressive. La priorité reste de réussir à obtenir et à maintenir la paix. De grands projets prévus. Certains contrats sont signés. Mais peut-être l’acquisition du financement de la plupart d’entre eux est un peu difficile sinon suspendue et empêchée par les problèmes sécuritaires. L’armée est en train de se reconstituer pour la sécurisation de ces nombreux chantiers. Le défi sécuritaire reste donc le goulot d’étranglement pour le démarrage des grands chantiers du nord car beaucoup de chantiers ont été arrêtés justement à cause de ces problèmes sécuritaires.

Je suis sûr qu’avec les accords signés et la  mise en œuvre effective de ces accords de paix, les grands projets de développement du nord seront enclenchés pour de bon. Parmi ces projets et chantiers figure la route transsaharienne Gao-Bourem-Kidal-Frontière algérienne. Ce sont des projets qui sont là et dont le financement de l’étude a été ratifié au niveau de l’Assemblée nationale. Les manifestations d’intérêt sont là pour le choix du bureau d’études. Pour que des grands experts nationaux et internationaux soient dans ces zones il faut le minimum de sécurité requise.

Yacouba Traoré, c’est avant tout l’humanitaire avant d’être un homme politique. Comment se porte aujourd’hui le club des amis de Yacouba Traoré ?

Le club des amis de Yacouba Traoré est une association qui appuie les actions du président de la République. Elle a évolué et continue d’évoluer dans ce sens et aujourd’hui, le club se porte très bien. Il est implanté dans toutes les régions du Mali et soutient toutes les actions du président de la République. Et, il sera toujours un soutien des actions du chef de l’Etat et du parti au pouvoir, le Rassemblement pour le Mali, pour l’atteinte des objectifs qu’ils se sont assignés. Le club est bien structuré et les rencontres régionales sont en cours en vue de la grande conférence nationale prévue à Bamako. Ce sera une occasion pour le club de donner son avis sur l’état de la nation.

La finale de la 9è édition de la coupe Yacouba Traoré c’est pour très bientôt. Quelle sera la spécificité de cette actuelle édition ?

Cette neuvième édition arrive à un moment des grands défis pour le pays. Cette coupe est une plateforme de sensibilisation et d’information des populations sur la vie du pays et sur le programme du président de la République. La finale de l’année dernière s’est jouée en présence de beaucoup de ministres et de représentants du Bureau politique national du RPM. Une occasion donc d’expliquer les grands défis, les contraintes les réussites  du quinquennat. Cela a permis aux populations d’être rassurées sur la marche du pays qui se concrétise. La compétition est aussi un facteur de développement et d’information de la jeunesse sur les défis majeurs du moment que sont la réconciliation nationale et la sécurité pour que la jeunesse s’approprie ces facteurs.

Un dernier mot …

Tout le Mali doit se rassurer aujourd’hui surtout par rapport aux grandes promesses du président de la République. Je voudrais dire que le programme du chef de l’Etat se réalise normalement et j’en appelle au soutien des Maliens afin que le développement enclenché soit maintenu pour l’intérêt de tous.

Amadou Salif Guindo

source : L’Enquêteur

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