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Homme-femme : le socle de l’équité toujours en cause

La question de l’égalité genre revient comme un boomerang à chaque recomposition dans la gouvernance nationale. Depuis l’indépendance, notre pays assiste à une sous-représentation des femmes dans les régimes, dans les instances décisionnelles, malgré les textes qui évoluent depuis les années 2010.

Selon le rapport sur la représentativité des femmes aux postes de responsabilité dans les administrations publiques, on enregistre un taux de 0,0 % femme au poste de président de la République, 0,0 % au poste de président de l’ensemble nationale, 9,0 % au poste de député, et 1,0 % au poste de maire.

Ce qui ne reflète pas l’engagement politique des autorités du Mali et de plusieurs institutions nationaux et internationaux visant à promouvoir et à défendre les droits humains.

Pour un développement durable, l’ONU Femmes insiste sur une participation inclusive de toutes les couches de la société (hommes, Femmes, filles et garçons) afin d’obtenir les objectifs assignés. Tout en démontrant que l’autonomisation de la femme et des filles est incontournable. Il est donc nécessaire de prendre des mesures concrètes pour corriger ce déséquilibre de genre dans les instances de prise de décision ainsi que dans les familles.

Ainsi, selon l’ONU Femme, les enjeux de l’engagement de la femme en politique vont au-delà de l’aspect quantitatif pour la simple raison que la parité et l’équité sont des principes fondamentaux sur lesquels se construisent les sociétés modernes. Il est donc essentiel que les femmes et les jeunes qui constituent, plus de la moitié de la population mondiale puisse contribuer à façonner les sociétés futures.

ADAM DIALLO

Source: Bamakonews

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