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Hayamania 4 Haya : le bal des opportunistes

L’inculpation du général Sanogo confirme ce que le Reporter a toujours pensé. Que, soldat, promoteur d’un débile coup d’Etat, Amadou Haya Sanogo fut un instructeur à ne pas imiter. Un capitaine qui ne cherchait  qu’à se sauver. Un chef militaire stratège qui ne pense qu’à lui-même. Avisé, votre journal lui conseillait de ne pas composer avec les  politiques. Que cela ne se fait pas ! Hélas, Haya nous traitait d’égoïstes avec des menaces de mort. Dur d’avoir tôt raison. Reste que du piètre capitaine au show-man télé, devenu général cadeau de Noël, Amadou Haya, du fond de sa cellule, ne peut que nous donner raison. Ainsi, Le Reporter qui vous a toujours entretenu de l’ambiance Sanogo, continue suite à son arrestation de vous édifier sur l’avènement de la honteuse ère d’Amadou Haya. 

 général Amadou Haya Sanogo

 Hayamania 4 : Amadou Haya Sanogo : du piètre capitaine au général cadeau de Noël. Quatrième  chronique sur la démesure d’un homme qui se prenait pour un être à part et considérait le Mali comme un titre foncier, dont le malheur aura été  de danser le djanjon. Un rythme qui ne se danse pas comme cela, avec seul fait historique des Hayades, ces tirs meurtriers !

 

 

Le Mali sous cette transition se conjugue à Haya. Le bal des opportunistes bat son plein.  La loge officielle est tenue par le Dr Oumar Mariko, Me Mountaga Tall et Mahamoud Dicko. Les invités d’honneur ont pour nom : Alou Boubacar Diallo, Hamed Sow et Dramane Dembélé et Moussa Mara. Oumar Mariko disposait de la confiance. Il fut un homme clef du système de la junte. Il s’est activé pour la mobilisation sociale et la déstabilisation. À ce titre, indique notre source, Mariko a gagné des millions. Me Tall jouait pour lui. Pour preuve, certains de ses préposés militaires ont eu une promotion. Dicko et Moussa Mara avaient pour mission la promotion de la carte IBK auprès de Sanogo. Aliou B Diallo de Wassoul’or brillait par sa générosité à financer les opérations.  Lui qui donna plus de 13 millions, un lingot d’or à la junte et une offrande de 333 sacs de céréales à la population de Tombouctou. Point étonnant alors de le voir mettre en chômage technique plus de 200 travailleurs de la mine d’or de Wassoulou.

 

 

Un projet minier à peine né. Et dire que Diallo se vantait d’être le premier malien promoteur d’une mine industrielle. Pendant que Dramane Dembélé et Hamed Sow jouent le stratège minier. Hamed partagea avec Sanogo les derniers secrets d’ATT pour consolider son pouvoir. Tous ceux-ci fréquentaient Kati plus que leur famille. Des opportunistes apatrides qui ont conseillé Haya et l’ont appuyé dans son dessein meurtrier. Ne doivent-ils pas répondre au même titre que le général Sanogo ?

 

 

La folie de Sanogo, renforcée par les schémas monstrueux et intéressés de ses opportunistes, prenait d’ampleur de jour en jour. La grande rupture s’installa après les tortures et les assassinats des bérets rouges. On n’y voit le départ du groupe de Sinko. Konaré n’est plus associé, tout comme le colonel Youssouf. Seul Seyba Diarra était consulté, même s’il n’était pas trop présent. Ainsi, avec la SE, le capitaine Sanogo a pris des centaines de millions pour libérer le maire de Tarkint, Baba Ould Cheick. Qui d’ailleurs est actuellement en prison. Il a pris plus de 600 millions dans l’affaire de la 3ème licence. Haya, affirme notre source, disait que lui aussi doit gérer ses hommes. Qu’il y a trop de dépenses. Mais, ses propres dépenses tournaient à distribuer de l’argent dans les cérémonies. À se changer de copines. L’une d’elles a même financé la journée de l’étudiant de la FSJP à hauteur de 8 millions de Fcfa. Haya même était à l’ouverture de cette semaine qui a vu un amphithéâtre baptisé de son nom, contre la volonté du corps professoral. Un capitaine Papa Noël. Le capitaine Sanogo s’est enrichi. Il a acheté des champs. Un domaine avec parc. Il donnait des voitures aux femmes. Voilà ce qui a renforcé la rupture d’avec les autres éléments de la junte.

 

 

En réalité, analyse notre source, Haya avait oublié le Mali. Il aura  surtout oublié son engagement du 22 mars 2012 : les problèmes de l’armée, les difficultés de ses hommes, l’armée et les problèmes du Mali.

 

 

À son programme, on notait ses deals avec les hommes politiques, les belles femmes, les cérémonies grandioses. Lui qui accusait ATT de tout, le dépassa dans tout. Ce qui explique la révolte des jeunes de son propre camp. Haya, de par son comportement, est à la base de la révolte des jeunes.

 

 

Ainsi, après les incidents de Kati et voyant que certains de ses proches ne sont plus avec lui, Haya met en place le 2 octobre un commando avec comme mission éliminer physiquement Amadou Konaré, colonel Youssouf Traoré, Lieutenant Sissoko et une dizaine de jeunes militaires, au motif qu’ils détiennent des informations contre lui. Pour notre source, il y a des corps dans la maison de Haya à Kati. Mais, il est sûr que certains corps ne seront jamais retrouvés, parce que réduits en cendres par Haya et ses mercenaires. Eh oui, dire que ce capitaine, devenu général, ambitionnait de diriger le Mali un jour suite à des élections ! Comme quoi Le Reporter avait raison.

 

 

Amadou Haya est un chef militaire à qui il ne faut pas faire confiance. Piètre capitaine, général cadeau de Noël, recruteur de mercenaires, conseillé par des opportunistes de tous bords, «faroteur» sans vergogne, ayant porté les habits d’un Papa Noël qui distribuait de l’argent et du sang !

 

Békaye DEMBELE

SOURCE: Le Reporter

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