Parrainée par la présidente de l’ONG WILDAF (Women In Law and Development/ Femme-Droit et Développement en Afrique), Bouaré Founé Samaké, la cérémonie d’ouverture de cette Semaine était présidée par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Allaye Koita, conseiller technique ; en présence de la représentante du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Yagaré Keita ; du Directeur général de l’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et de la Communication (ISPRIC), Dr. Mohamed Gakou ; du corps professoral ; des étudiants ainsi que des invités de marque.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’ISPRIC s’est félicité des progrès enregistrés et de l’opportunité que le Hard Week offre aux étudiants et autres participants.
Aussi, explique-t-il, chaque année l’ISPRIC choisit des thèmes très pertinents à discuter au cours de sa semaine scientifique, culturelle et sportive. Il s’agit, à son avis, des sujets d’actualité et très utiles pour le pays, qui sont diagnostiqués, décortiquer par des experts afin d’apporter des solutions concrètes qui aideront les décideurs d’en appliquer pour le bonheur de l’ensemble du pays.
Pour lui, le thème de cette édition est invocateur et interpellateur, car portant sur le rôle de la femme dans le développement de notre pays, notamment à cette période de crise.
« Rien ne pourra se faire de bon sans l’implication des femmes ; et leur rôle ne doit aucunement être négligé, si on veut le développement et l’émergence du pays », soutient le DG Gakou,
Pour la marraine, Bintou Founè Samaké, elle a tout d’abord remercié la Direction générale de l’ISPRIC et les étudiants d’avoir porté leur choix sur sa modeste personne.
« Ces jeunes sont nos enfants qui ont opté leur choix sur moi pour être la marraine de cette édition et j’ai accepté cet honneur avec fierté et joie », s’est-t-elle félicitée.
Et d’expliquer que le Hard Week des étudiants est un concept emprunté de l’Anglais qui veut dire tout simplement une Semaine dure, une Semaine chargée. « Oui dure et chargée, car les activités que nous allons dérouler ensemble sont nombreuses et exaltantes », a-t-elle estimé.
Par ailleurs, souligne-t-elle, « le thème de cette édition est une thématique qui nous interpelle et ça fait plus de 20 ans que je me bats pour la promotion du droit des femmes au Mali et de façon générale en Afrique et dans le reste du monde. Donc, je ne pouvais qu’accepter de parrainer cette semaine pour nous parler de femme et son rôle dans le développement ».
Elle a conseillé aux femmes de s’assumer et ne pas se cacher dernier les hommes pour fuir leurs responsabilités, car elles sont autant responsables que les hommes dans le développement du pays. Avant de finir, elle a proposé à l’ISPRIC un partenariat avec WILDAF/Mali en recevant chaque année à partir de l’année 2020 deux étudiants en stage de fin cycle dont les recherches porteront sur les droits des femmes.
Pour sa part, Allaye Koita s’est dit très heureux de représenter le ministre de l’Enseignement supérieur, pour présider cette semaine scientifique de l’ISPRIC.
« Le sens de la semaine nous conduit et encourage à faire les travaux durs pour apporter notre pierre édifiante au développement du pays. L’émergence d’une nation passe par la qualité de son éducation, notamment la qualité de son enseignement supérieur. La qualité de l’étude à l’ISPRIC nous assure et nous garantit d’avoir les élites pour relever les défis du développement du pays », a-t-il déclaré.
Enfin, il a témoigné que dans le développement du pays les femmes jouent un rôle essentiel notamment quand il est en crise ou en voie du développement.« Aucun pays ne pourra se développer en excluant les femmes dans le processus du développement », conclut-il.
Seydou Karamoko KONE
Source: Bamako News