Suite à l’annonce par le Conseil des ministres du lancement officiel de l’ouverture de la campagne au titre du Hadj 2019, le Directeur General de la Maison du Hadj, Dr. Hamza Maiga, a tenu un point de presse hier, lundi 4 février 2019, dans l’enceinte de sa structure. Objectif : informer les hommes de médias du lancement officiel de l’ouverture de la campagne au titre de 2019, la reconduction du quota et du coût de pèlerinage de l’année dernière.
Parmi tant d’autres pays, le Mali a eu la chance de reconduire son quota de 2018. Cela grâce à la bonne organisation de l’écoulée.
Dans sa déclaration, après avoir annoncé que le lancement officiel de l’ouverture de la campagne au titre du Hadj 2019 est prévu pour le 11 février, le DG de la maison du Hadj s’est réjoui qu’il n’y ait pas eu de changement en ce qui concerne les dispositions prises pour l’organisation du Pèlerinage 2019 aux Lieux saints de l’Islam. Ces dispositions, selon lui, sont : la reconduction du quota de Pèlerins de 2018 qui s’élève à 2000 pour la filière gouvernementale, et 11323 Pèlerins pour la filière privée ; et la reconduction du coût de pèlerinage 2018 qui s’élève à 2 363 615 francs CFA pour la gouvernementale sans pécules moutons ni passeport. Ces reconductions sont, à ses dires, le fruit de la bonne organisation du Hadj 2018 par l’État malien. « La reconduction du même quota à notre pays , à savoir 13 323 Pèlerins, traduit la confiance placée et renouvelée au Mali par les plus hautes autorités d’Arabie Saoudite, notamment le ministère en charge du Hadj et celui de la santé », a déclaré le Directeur General de la maison du Hadj du Mali avant de féliciter les autorités maliennes pour les efforts consentis: « Le maintien du coût au même niveau que celui de 2018, pour ce qui concerne la filière publique , témoigne également des efforts consentis par le gouvernement , malgré des coûts supplémentaires enregistrés cette année en Arabie Saoudite ».
Selon Dr. Hamza Maiga, les augmentations de coût de transport et autres enregistré en Arabie Saoudite avoisinent les 60 000 francs cette année. Malgré tout, le gouvernement du Mali a maintenu le coût de l’année précédente. À ce niveau, le conférencier invite les futurs Pèlerins à ne pas s’étonner s’il y’a eu une augmentation au niveau des agences de voyages privés, car les dépenses ont augmenté en l’Arabie Saoudite.
Le conférencier s’est aussi prononcé sur la délivrance des passeports. À ses dires, en dehors de Bamako, les Pèlerins peuvent avoir accès à leur passeport dans les capitales régionales. Toutes ces mesures ont été prises pour éviter les problèmes à la Maison du hadj et pour l’intérêt des Pèlerins.
Parlant de l’empreinte digitale, il affirme que cette mesure introduite l’année dernière ne concerne pas que le Mali. Elle permettra le déplacement physique des pèlerins maliens installés à l’étranger afin de venir remplir les formalités au niveau de la maison du hadj où à l’Ambassade Saoudien.
Selon le DG Maiga, leur souci à ce niveau concerne les Maliens vivant à l’extérieur. « Pour l’empreinte digitale, tout le monde est obligé de venir à la maison de Hadj à Bamako. Or, ce travail ne dépasse pas 5 minutes maximum. C’est beaucoup difficile pour les Maliens de l’extérieur de venir pour cela et retourner », souligne-t-il avant d’informer les hommes de médias qu’ils ont demandé auprès des autorités Saoudiennes d’ouvrir un centre en France, en Cote- d’ivoire et en Centre Afrique pour les Maliens de la diaspora.
Par rapport à l’hébergement, le DG de la Maison du Hadj affirme qu’ils ont déjà eu un local non loin de la Kaaba. « Nous avons un local non loin de la Kaaba. Entre là où nous étions l’année dernière et cette année, il y’a une différence de 700 mètres », se félicite-t-il.
Outre cela, Dr Maiga a précisé que ceux qui souhaitent répéter le pèlerinage à moins de 5 ans doivent payer 2 000 riyals saoudiens (environ 250 à 300 000 FCFA).
Il a aussi laissé entendre qu’une fois inscrits, les pèlerins bénéficient d’une formation pour leur faciliter le séjour en Arabie Saoudite et l’accomplissement correct et à hauteur de souhait des rites du pèlerinage. En plus des régions de Kayes, Ségou, Sikasso et Mopti, ces centres vont s’étendre vers les régions du nord cette année.
S’agissant de la répartition des 11 323 pèlerins réservés à la filière privée, il affirme que les 300 agences de voyages, lesquelles sont regroupées en 5 associations faitières, le font elles même.
Dr Hamza Maiga a, enfin, laissé entendre que la campagne du Hadj de l’année 2019 s’ouvre le lundi prochain avant d’inviter les candidats au pèlerinage de faire vite leur inscription.
Boureima Guindo
Source: Le Pays