Une Conférence de presse organisée par le Conseil supérieur de la diaspora malienne a permis d’édifier la presse et partant, les Maliens sur l’intox de Moussa Diakité à l’encontre de Mohamed chérif Haïdara, président du Csdm.
Le Conseil supérieur de la diaspora malienne informe l’opinion nationale et internationale du rôle imminent que son président Mohamed Chérif Haïdara a joué dans la libération des Maliens détenus en Guinée et accusé d’être des rebelles à cause de leur implication dans les activités de la société de vente en ligne, Q-Net.
Le président Mohamed Chérif Haïdara a indiqué dans son intervention que lors de son séjour en Guinée dans le cadre du dialogue inclusif, il a profité de l’occasion pour se rendre dans les consulats, et multiplié des efforts auprès des autorités guinéennes pour obtenir la libération de ses compatriotes incarnés dans les prisons du territoire guinéen.
Aux dires du président, la présence des Maliens en nombre n’a rien avoir avec des éventuelles menaces sur la sécurité intérieure de la Guinée. « Parce que la société de vente en ligne Q-Net leur avait promis de travail », d’où leur présence effective sur le territoire Guinéen.
Selon lui, la libération de ses compatriotes n’a été possible que grâce à l’implication de l’ambassadeur du Mali en Guinée, Modibo Traoré, et du consul général Aboubacar Maïga.
Il a indiqué qu’en cette circonstance de dénouement heureux, le Csdm tient à féliciter la collaboration de l’Ambassade et le consulat du Mali et le Haut conseil des Maliens de Guinée nouvelle vision et les amis du Mali ainsi que la compréhension des autorités guinéennes.
Cette conférence a vu des répliques du président du Csdm Mohamed chérif Haïdara par rapport aux propos de Moussa Diakité qui se dit « menacé de mort », ainsi que sa famille. Des propos qui relèvent de la diffamation, dit-il.
Le président du Csdm informe l’opinion nationale et internationale que « Moussa Diakité, auto-proclamé président du Csdm en Guinée, est révoqué de sa fonction depuis le 04 novembre 2017 par des documents administratifs ».
Joséphine Coulibaly
Soleil Hebdo