La CEDEAO annonce des sanctions contre des personnalités qui entravent l’application des accords de paix de Conakry.
La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest avait donné en décembre dernier, 30 jours aux autorités pour appliquer le texte censé sortir le pays de la crise. Le délai a expiré mardi et il n’y a eu aucun progrès, observe la délégation de la CEDEAO envoyée à Bissau.
La mission dépêchée à Bissau mercredi et jeudi par les présidents du Togo Faure Gnasingbe et guinéens Alpha Condé respectivement pour le compte de la CEDEAO, la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine est rentrée bredouille.
Le ministre togolais des affaires étrangères Robert Doussey et le secrétaire générale de la présidence guinéenne Kiridi Bangoura qui l’ont codirigée ont rencontré les acteurs de la crise. Il s’agit notamment des partis politiques, des autorités dont le président José Mario Vaz pour faire le point sur l’application les accords de Conakry. Pour l’instant, rien n’a évolué.
La crise a démarré en aout 2015, après le limogeage par le président Vaz du premier ministre Domingoes Simoes Pereira, Président du PAIGC, le parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert.
M. Pereira qui a toujours déclaré que son limogeage était illégal réclame son rétablissement à son poste. Ce que rejette le président Vaz dont le dernier Premier ministre Umaro Sissoco Embaló, a démissionné il y a une semaine. Son départ était réclamé par le PAIGC pour sortir de la crise politique qui paralyse les institutions.
BBC