La Cédéao a accordé, dimanche 9 février, un délai de six jours à la justice bissau-guinéenne pour régler le contentieux électoral qui oppose le vainqueur du scrutin du 29 décembre, Umaro Sissoco Embalo et le candidat malheureux, Domingos Simões Pereira (DSP). Le délai expire ce 15 février.
Bien que les procès-verbaux régionaux aient été vérifiés selon les injonctions de la Cour suprême et que la victoire de Embalo ait été à nouveau confirmée, Domingos Simões Pereira continue de ruer dans les brancards.
Le président sénégalais Macky Sall a par exemple plaidé pour la validation des résultats proclamés par la CNE et donc la reconnaissance d’Embalo comme président élu de la Guinée-Bissau.
En comparant la Guinée Bissau à la Gambie de Yaya Jammeh, Macky Sall estime qu’un nouvel épisode politico-électoral ne fera que replonger Bissau dans une nouvelle crise.
Pour le chef de l’Etat sénégalais, poursuit la source, « il n’y a jamais eu de réunion de la Cedeao sans qu’on ne parle de la crise en Guinée Bissau ».
Par contre, son homologue guinéen, Alpha Condé dont la « relation de bon voisinage » avec Embalo se détériore davantage, réplique par un « non catégorique » à l’encontre des « pourfendeurs » de la Cour Suprême bissau-guinéenne.