L’ex-directeur général de la Banque pour le Commerce et l’Industrie (Bci-Mali) Sékou Mamadou Barry, se trouve aujourd’hui dans une situation peu confortable. Ce monsieur plus connu dans le milieu des affaires sous l’appellation de “Monsieur 10%” est totalement pris de panique, depuis que nous avons dévoilé “sa stratégie” pour être le futur directeur général de la Banque malienne de solidarité (Bms-sa) dans notre parution du vendredi 5 octobre 2018 sous le titre : “En voulant être le directeur général de la Bms-sa : L’ex-directeur général de la Bci-Mali Sékou Barry dit Monsieur 10% poignarde dans le dos de Babali Ba”.
Après un Droit de réponse bidon, qui n’a rien à voir avec cet article, c’est au tour d’une campagne médiatique pour défendre “l’indéfendable Barry” parce qu’il veut le poste de son “frère” et “ami” de tout le temps, Babali Ba.
Et cette campagne est orchestrée par un autre confrère qui se trouve être directeur de publication d’un quotidien de la place et dispose également d’une Agence de communication pour ses propres” affaires”.
Selon les témoignages d’un ex-collaborateur de M. Barry à la Bci-Mali, nommer cet homme à la Bms-sa, c’est tout simplement la catastrophe. “Comment peut-on nommer à la tête de la Bms-sa quelqu’un qui n’arrive même pas à gérer une petite banque comme la Bci, c’est du n’importe quoi ! C’est pour vous dire si la Bms-sa est maudite, l’Etat nommera Sékou Barry à la place de Babali Ba. Ce sera la fin du monde. Puisque la responsabilité au niveau de la Bms-sa est aujourd’hui dix fois plus grande que celle de la Bci-Mali” précisera-t-il. Avant d’ajouter : “En fait, M. Barry est en complicité avec des jeunes opérateurs économiques dont la plupart sont des Djonkoromè pour avoir ce poste de directeur général de la Bms-sa. Cela en complicité avec une grande personnalité qui joue aujourd’hui un rôle important dans les nominations au niveau des postes très stratégiques. Et leur objectif n’est autre que de pilier cette banque”.
En tout cas, depuis que le nom de Sékou Barry est cité pour être le successeur de Babali Ba, beaucoup de cadres et d’opérateurs économiques n’arrivent pas à en croire leurs oreilles. Ils sont prêts à tout pour que cet homme ne soit pas le directeur général de la Bms-sa. Puisqu’il ne pourra rien apporter à cette banque.
Il faut préciser que d’autres cadres de la banque sont aussi cités comme de potentiels remplaçants de Babli Ba au poste de directeur général. L’avenir nous édifiera !
El Hadj A.B. HAÏDARA
Source: Aujourd’hui-Mali