Le parti Rassemblement pour le Mali (RPM) est à la croisée des chemins. La famille politique de l’ancien président IBK vit les moments les plus sombres de son existence.
Après la démission de certains cadres et militants mettant en mal la section de Gao, il nous revient de sources concordantes, que la section de Sikasso traverse également une grave crise liée à des divergences entre les principaux leaders. La crise a atteint son paroxysme avec la décision de suspension du Secrétaire général adjoint de ladite section de toutes les activités du parti.
Cela, dit-on, pour une durée de dix-huit (18) mois. Dans la note de suspension du responsable politique, signée par le secrétaire général Ousmane Koné, ancien ministre, on peut y lire ce qui suit : Article 1 : le camarade Mamadou Tangara Secrétaire général adjoint de la section RPM de Sikasso, est suspendu de toutes les activités du parti pour une durée de dix-huit (18) mois pour les motifs suivants : travail fractionnel ; animation d’organes parallèles au sein de la section et incitation à la désobéissance.
La présente décision prend effet à compter de sa date de signature, avec ampliation au Bureau politique national du parti et à la Fédération du parti à Sikasso. Ce problème qui divise la section RPM de Sikasso, vient conforter les thèses les plus pessimistes sur l’avenir du parti, après Ibrahim Boubacar Keïta. Du temps de sa gloire, c’est-à-dire après l’accession au pouvoir, le RPM a étalé ses faiblesses au niveau de certaines structures comme en commune V du District où le leadership du maire et du président Tréta a été mis à rude épreuve par le jeune député…
LAYA DIARRA
Source : Le Soir De Bamako