Le G7 tenait ce dimanche sa troisième réunion de l’année en présence de Volodymyr Zelensky. La Maison Blanche a annoncé en parallèle de nouvelles sanctions contre les médias russes et l’accès aux services de conseil et comptabilité américains.
Les ambassadeurs de l’UE ont encore fait chou blanc dimanche lors de leur réunion consacrée à l’embargo sur le pétrole russe. Cette mesure importante figure dans le sixième paquet de sanctions contre la Russie, présenté mercredi dernier. « Il y a un accord de principe de tous les États membres sur l’interdiction d’importation de cette énergie », souligne toutefois un diplomate européen. Selon ses dires, la réunion des ambassadeurs aurait permis de le confirmer. Bruxelles se donne deux ou trois jours pour régler les problèmes qui se posent et arriver à un accord formel. Les difficultés se concentrent sur la Hongrie et la Slovaquie, deux pays très enclavés, très dépendants historiquement du gaz russe et non reliés aux pipelines européens. L’objectif est de les connecter à la Croatie, partie prenante des discussions.
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Cela soulève à la fois des questions de faisabilité technique, de délais dans la mise en œuvre mais aussi des problèmes de financement. « Il est évident que l’UE prendra à sa charge une partie des investissements », indique une source européenne. Budapest et Bratislava souhaitent, bien évidemment, avoir une garantie d’approvisionnement. Le délai dont ils pourraient bénéficier pour se couper du pétrole russe fait donc partie de l’équation. Alors que la règle générale s’imposant aux autres pays est de se sevrer totalement du pétrole russe fin 2022, la Hongrie et la Slovaquie auraient jusqu’à fin 2024. La durée de cette période de transition est toujours en discussion.
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Les Européens souhaitaient arriver à un accord ce week-end. Ils commémoraient dimanche la fin de la Seconde Guerre mondiale puis fêteront ce lundi l’Europe, tandis que la Russie célébrera en grande pompe sa victoire sur l’Allemagne nazie. La visioconférence des dirigeants du G7, convoquée dimanche, permet en tout cas aux Européens et aux Occidentaux de garder la face vis-à-vis du président Vladimir Poutine. « Le G7 tout entier s’est engagé aujourd’hui à interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe », soulignait la Maison-Blanche, à l’issue de la réunion.
Source: lefigaro