Washington met la pression sur la Russie et l’Ukraine. « Nous sommes arrivés à un moment où les deux parties doivent faire des propositions concrètes pour mettre fin à ce conflit », a affirmé la porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, mardi 29 avril. « S’il n’y a pas de progrès, nous nous retirerons en tant que médiateurs dans ce processus », a-t-elle prévenu.
Le président russe, Vladimir Poutine, a récemment proposé un cessez-le-feu de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion des commémorations de la fin de la Seconde Guerre mondiale à Moscou, mais il a rejeté l’appel de l’Ukraine, soutenu par les Etats-Unis, en faveur d’un cessez-le-feu de 30 jours. Or, la Maison Blanche ne veut « pas d’un cessez-le-feu de trois jours pour pouvoir célébrer autre chose, mais un cessez-le-feu complet et durable et la fin du conflit », a insisté Tammy Bruce.
« Je pense que cette semaine sera cruciale », avait estimé, dimanche, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. « Nous devrons décider si nous voulons continuer à nous impliquer dans cette entreprise ou s’il est temps de nous concentrer sur d’autres questions qui sont tout aussi importantes, voire plus importantes, dans certains cas », avait-il déclaré, après que Donald Trump avait émis des doutes quant à la volonté de Vladimir Poutine de régler le conflit.