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Guerre en Ukraine: Le Maire met la pression sur les entreprises françaises impliquées en Russie

En France, Bruno Le Maire a lancé un signal à plusieurs entreprises ayant des activités en Russie. Et notamment celles opérant dans le secteur de l’énergie. Les majors britanniques BP et anglo-néerlandaise Shell se sont, elles, retirées de Russie.

« Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe », a déclaré le ministre français de l’Économie interrogé sur France Info, ce 1er mars, sur l’invasion en cours de l’Ukraine par la Russie.  « Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne qui est en train de découvrir sa puissance économique », a-t-il ajouté.

Bruno Le Maire discutera dans les prochains jours avec les patrons d’Engie et de TotalEnergies. Mais le ministre de l’Économie a déjà clairement fait connaître son point de vue, ce matin sur France Info : « Moi, je crois qu’il y a désormais un problème de principe, à travailler avec toute personnalité politique ou économique, proche du pouvoir russe. Une fois encore, c’est la liberté européenne qui est attaquée, c’est une nation souveraine qui est attaquée et menacée par Vladimir Poutine ».

TotalEnergies renonce à financer de nouveaux projets en Russie

Pour Engie, la situation est un peu différente selon Bruno Le Maire, car le fournisseur de gaz a déjà converti sa participation dans Nord Stream 2 en un prêt. Les yeux se tournent davantage vers TotalEnergie  : « Je préfère en discuter avec le premier intéressé, Patrick Pouyanné, parfaitement conscient de la gravité de la situation, il a une conscience aigüe de la gravité de la situation et je pense que nous pourrons prendre des décisions ensemble, dans les jours qui viennent ».

Dans la foulée, TotalEnergies a renoncé à financer de nouveaux projets en Russie sans pour autant se retirer des projets actuels. La major dit approuver l’étendue des sanctions et les appliquera « quelles que soient les conséquences », des conséquences en cours d’évaluation.

De son côté, le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi 28 février se séparer de ses parts dans plusieurs projets communs avec le groupe russe Gazprom en Russie, suivant l’exemple de son compatriote BP qui se désengage du géant russe Rosneft.

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