Avant-hier à la Pyramide du souvenir, l’Amicale des anciens et sympathisants de l’Union nationale des élèves et étudiants (Amsuneem), a animé une conférence de presse pour apporter son soutien aux trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et les Forces armées maliennes (FAMa).
Le secrétaire général de l’Amsuneem, El hadj Seydou Patrice Dembélé à travers une conférence presse a apporté son soutien aux autorités de la Transition des trois pays de l’AES et à leurs armées. A l’occasion, il était accompagné d’un grand nombre de ses camarades membres de l’Amsuneem. Ils disent soutenir l’armée et leurs autorités politiques.
Le secrétaire général de l’Amsuneem a tout d’abord fait une genèse de l’actualité malienne. Il a parlé du rejet l’accord issu du processus d’Alger aussi de l’organisation du Dialogue inter-malien et les travaux de l’avant-projet de la Charte de la Transition pour terminer par l’affrontement de Tinzawaten. Sur ce sujet, Seydou P. Dembélé n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a accusé l’Otan.
Pour lui, c’est l’Alliance du traité de l’Atlantique du Nord (Otan), qui serait en complot contre les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel. Dans sa déclaration, le secrétaire général de l’Amsuneem a cité des pays tels que la France, les Etats-Unis, l’Espagne et certains pays africains d’avoir eu des rôles dans l’attaque de Tinzawaten contre l’Armée malienne.
Il a ajouté qu’aujourd’hui, le Mali est suffisamment outillé pour mener la guerre contre l’Otan. “Le problème que nous avons, c’est parce qu’ils ont assassiné Kadhafi. C’est sous l’impulsion de l’Otan“, pour dire que tout est l’Otan depuis le départ. “Je salue encore une fois les plus hautes autorités pour avoir équipé notre armée. Aujourd’hui, si quelqu’un touche le Mali, ça sera chaud“, estimera M. Dembélé.
Nous sommes suffisamment outillés pour mener la guerre, dira-t-il, contre l’Otan aujourd’hui. “Nous avons toute l’intelligence pour faire cette guerre”, a-t-il rassuré. A la question de savoir s’il faut obligatoirement cette guerre au Mali, Seydou Dembélé, l’a qualifiée de légitime défense en disant : “Nous ne faisons pas de guerre. Nous nous défendons”.
Koureichy Cissé