Elles sont environs 400 agences dans le pays à exercer. Le leadership du Président Sidi Dagnoko a permis de réduire ce nombre à 72. Sur les 72 agences sélectionnées, 55 répondent aux critères (payer ses impôts, avoir un siège, inscrire son personnel à l’INPS, entre autres critères). Ces 55 agences ont reçu leurs agréments au cours d’une cérémonie de remise des agréments d’exercice professionnel dans le secteur de la publicité à l’hôtel Salam, le jeudi 28 janvier 2021 sous la présence du ministre Dr Hamadoun Touré, ministre de la communication et de l’économie numérique. En présence des anciens ministres Me Mountaga Tall, Mamadou Camara, des DGs de l’ORTM et de la SDTM et plusieurs autres personnalités.
Le secteur de la communication a connu un développement fulgurant au Mali depuis l’avènement de la démocratie. Cela s’est traduit par la création anarchique des agences de communication.
Depuis un certain temps, les maliens ont compris que donner des informations en public permettait d’accroître leur notoriété personnelle et leur visibilité ou de vanter les bienfaits de leurs produits.
Le ministre de la communication et de l’économie numérique Dr Hamadoun Touré, avant de procéder à la remise des agréments a annoncé que : cette cérémonie est « un départ plein d’espoir ». Dont la conséquence est « tous les acteurs des différents corps de métier du secteur seront bénéficiaires ».
Pour le président du Groupement Professionnel des Agences de Communication (Gpac) Sidi Dagnoko : « Le marché aura désormais des vrais professionnels. Les annonceurs ont désormais des partenaires fiables ».
Le coté très visible de cette existence anarchique et du désordre dans le secteur se sont les affichages, qui sont devenus des instruments accidentogènes. A travers, ces affichages, l’espace public dans nos grandes villes est depuis un certain temps victime d’un encombrement sans précédent. En plus des panneaux d’indications des magasins et autres bureaux qui obstruent la vue des usagers, s’ajoutent maintenant le danger de se voir décapiter ou écraser par une myriade de panneaux d’affichage placés en file indienne (des deux côtés) le long des grandes voies et même dans certaines ruelles.
En effet, il n’est pas rare de voir ces panneaux allongés de tout leur long sur les bas-côtés complètement «déboulonner» après un orage ou une rafale de vent. En plus d’enlaidir l’espace public, ces panneaux apparemment mal conçus mettent en danger la vie des usagers.
Il est peut-être temps de faire appliquer la réglementation et de s’assurer que le mobilier urbain réponde aux normes de sécurités adéquat avant de les installer
Mahamadou YATTARA
Source: Infosept