La grogne des fonctionnaires de l’Etat prend de l’ampleur. En effet, plus le temps passe, plus la situation devient un bourbier pour les autorités et une chape de plomb pour les citoyens qui assistent impuissamment à cette ébullition du front social.
Jamais le pays n’a connu pareille situation. De son premier mandat à maintenant, les revendications des fonctionnaires au service de la nation ont été nombreuses et il y en aura d’autres encore, tant que l’injustice et le manque de dialogue sincère seront le leitmotiv des autorités maliennes. Pourquoi rester insensé et sourd face à cette situation aussi explosive ? S’il y’a un constat à faire aujourd’hui de ces préavis et grèves, c’est que le gouvernement du Mali s’aventure sur un terrain glissant. La plupart de ces revendications sont sur la table depuis le premier quinquennat du Président de la République. Quand les plus hautes autorités ne sont pas des exemples en matière de gestion financière, de surcroit dans un pays qui vit dans des situations difficiles, on doit forcément s’attendre à ce genre de réactions d’où la multiplicité des grèves. Ces grognes sociales donnent l’impression que l’Etat ne se soucie guère du sort de son peuple sinon comment comprendre que des domaines clés d’un Etat (Santé, Education, justice) observent plusieurs jours de grève sans trouver un terrain d’entente avec le gouvernement.
Source: Lerepublicainmali