Pour casser ou désamorcer la grève illimitée des promoteurs des établissements secondaires privés déclenchée depuis le début de cette année scolaire 2018-2019, le Bureau de la Coordination de l’Association des Élèves et Étudiants du Mali (AEEM) est, à son tour, en grève de 48 Heures, à compter du 24 octobre et promet d’entreprendre d’autres actions fortes si l’État n’agit pas.
Depuis le 1eroctobre 2018,larentrée scolaire 2018-2019 est officielle sur l’ensemble du territoire national. Mais, hélas ! Cette rentrée n’est pas effective, concernant les élèves des établissements secondaires privés qui n’ont toujours pas regagné les classes. Malgré cette discrimination, les plus hautes autorités sont restées muettes face aux nombreuses demandes des promoteurs d’écoles et des parents d’élèves.
Ces établissements secondaires privés qui assument la scolarité de plus de 70% des lycéens réclament à l’Etat le paiement intégral des arriérés des subventions d’environ 11 milliards FCFA permettant aux écoles privées de s’acquitter à leur tour des arriérés des salaires de leurs Enseignants.
Devant cette inertie des autorités, le Bureau de la Coordination de l’AEEM vient de prendre ses responsabilités en mettant tous les élèves dans la rue pour une grève de 48Heures à compter du 24 octobre. Non seulement l’AEEM exige la Résolution de cette affaire de subvention, mais elle demande aussi la publication immédiate des orientations des détenteurs du DEF, session de juin 2018.
L’AEEM pointe un doigt accusateur aux autorités scolaires de trouver une solution à ces deux crises qui hantent l’école malienne depuis l’ouverture
L’AEEM menace de renouveler son mot d’ordre grève et d’entreprendre d’autres actions fortes pour mettre tous les élèves et étudiants sur le même pied d’égalité.
Il faut signaler que cette grève concerne tous les ordres d’enseignement au Mali que sont les établissements primaires, secondaires et supérieurs.
Abdoulaye Faman Coulibaly
LE COMBAT