Depuis ce lundi 27 juillet 2020, le Président de la république a procédé à la nomination d’un Gouvernement restreint de six membres autour du Premier ministre, Dr Boubou Cissé.
Même si le chef du gouvernement déjà, depuis 45 jours, s’appuie sur les secrétaires pour assurer le fonctionnement normal de l’état, il était impératif d’occuper ses postes de premières responsabilités et de toute première importance pour une prise en main effective de certains secteurs prioritaires ou sensibles au vu de la situation sécuritaire et la crise sociopolitique.
Ainsi, le premier ministre a fixé un cap à cette équipe restreinte.
Premièrement, la mise en œuvre des recommandations issues de la conférence des chefs d’états de la CEDEAO concernant les voies et moyens de sortie de crise tout en privilégiant le dialogue pour une appropriation et une mise en œuvre consensuelle.
Pour mémoire ces recommandations concernent principalement, la question des députés, la reconstitution de la cour constitutionnelle ainsi que l’ouverture d’une enquête à travers la mise en place d’une commission d’enquête indépendante.
Par ailleurs, le Conseil Supérieur de la magistrature se réunit ce jour même sous la présidence du chef de l’état, avec comme principal ordre du jour : la sortie de crise et la désignation des 3 membres de la cour revenant à l’ordre national de la magistrature.
Deuxièmement, cette équipe, a en croire le premier ministre, devrait s’atteler à œuvrer sans délai pour trouver un consensus avec les acteurs concernés du M5-RFP.
Une feuille de route a également été proposée aux différents acteurs du M5-RFP dans l’optique d’aboutir à un accord politique de Gouvernance que le président IBK a voulu en « Rassemblement National », l’union sacrée autour des vraies priorités.
Des informations dont nous disposons, cette proposition a été remise à l’Imam Dicko, bien avant l’arrivée des chefs d’états de la CEDEAO, afin de la partager avec les acteurs du M5-RPF.
Toutefois le gouvernement s’est dit ouvert à la négociation et à la discussion pour apporter toute modification ou tout complément jugé utile par les deux parties et qui soutienne la stabilité des instituons dans le respect de la constitution.
Ainsi en face de la radicalisation et à la désobéissance civile, le Dr Boubou Cissé prône le dialogue entre maliens pour définitivement sortir de la crise.
BAD
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