Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita (IBK) doit ouvrir les yeux. Son entourage, un gros problème pour la République et pour l’État. Il a très mauvaise presse parce que peuplé de personnes favorisées par le hasard, les grandes poussées électorales de la présidentielle et lors de la formation des gouvernements amenant ainsi à proximité du Président, des opportunistes, des intrigues de Cour et des pyromanes pour qui la politique est un moyen et la Majorité un Centre d’accueil.
Ils font carrière. Il est donc certain que la Majorité a peu à peu grossi ses rangs d’hommes sans foi ni loi ou adoubées par la grâce d’une famille biologique qu’elles servent comme dans un royaume. Cet entourage coûte cher à la Nation et n’apporte absolument rien du tout à IBK.
Il vit aux dépens du contribuable et contemplent d’un œil abruti les lambris du palais et les salons de l’aéroport où ils embarquent régulièrement accompagnant le Président, il est bon de parler et meilleur de se taire.
Le président IBK est-il au courant de la grogne des maliens ? En tout cas, la grande marche du vendredi 5 avril dernier indique clairement que le régime IBK n’est au courant de rien. Ou s’il est au courant de la situation, alors, il ne sait pas anticiper les événements.
Les Maliens n’ont pas l’esprit obtus et on sait que ceux qui disent qu’il y a dans l’entourage d’IBK des gens qui ne lui disent pas la vérité sont ceux là même qui ne parlent pas de la réalité du terrain. Les exemples sont légions d’honneur. Et les derniers événements en date concernent les affaires dites de : « l’attaque des militaires maliens à Diouara », « le massacre des peuls à Ogossagou ». Il faut donc arrêter de toujours chercher à jouer au plus intelligent surtout quand on n’a aucun background ni assise technocratique.
Le Palais Présidentiel est pléthorique avec des conseillers du hasard, des ministres conseillers inutiles et des chargés de missions n’ayant aucune mission à accomplir. Il est garrotté par l’entourage d’IBK , un entourage peu crédible avec divers conspirateurs agissant sur une large surface allant de la manipulation à la livraison de fausses informations non seulement sur des personnalités étatiques, religieuses ou politiques, mais aussi sur des journalistes, des personnalités de la société civile et autres.
Les uns et les autres jouent aux gendarmes de l’État alors qu’ils n’en ont ni la carrure, ni la compétence encore moins les attributs. Voilà ceux qui mettent en danger la République. Ils conspirent à séparer des personnes d’une même région, ils complotent contre la Démocratie en alimentant des alchimies abominables et manipulent parce qu’ils ne savent faire que ça.
Pour cette raison, de 2016 à 2018, Ras Bath seul avait fait trembler tout le régime IBK et l’avait mis complètement à genoux. Et cela avait entraîné l’annulation de la tenue du référendum sur les reformes administratives et constitutionnelles.
Aujourd’hui, ce sont deux guides religieux qui paralysent tout le Mali.
IBK sait-il exactement ce qui se passe dans son pays ?
Ses services sont-ils honnêtes avec lui ? Lui rendent-ils fidèlement compte ?
Les guides religieux associés aux hommes politiques maliens, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Ils projettent une histoire de marche chaque vendredi pour avoir ceux qu’ils désirs. Du coup, l’horizon s’annonce obscur. Et au regard de tout ce qui se trame aujourd’hui dans le pays, on peu dire que l’entourage du président IBK est un ghetto conspirateur.
À clanisme dans la gouvernance, mensonge d’État
Aujourd’hui, la prétention et l’inculture se lient partout. Le Président de la République ne sait pas qu’il y a dans son entourage des prophètes du mensonge et du complot, qui après s’être attablés à ses côtés livrent son régime aux champs de colère et de dépit par leur arrogance leur condescendance et leur manque total de crédibilité. Mais si c’est ça « le Mali d’abord », mieux vaut faire face à lui pour que des médiocres ne prennent pas la place des pyromanes et des intrigues de Cour. Si c’est ça « le Mali d’abord », soyons alors certains que notre pays va vers le chaos. Mais tout ça est la responsabilité d’IBK, trop bon, trop ouvert, trop généreux.
Le choix d’un collaborateur ne doit pas relever de copinage ni de raisons peu ou prou familiales ou politiciennes sinon l’Institution Présidentielle et son entourage si vastes si complexes deviennent un ghetto où des immondices, des rejets politiques et des aliénés s’entassent pour jouer à l’Homme d’État alors qu’ils ne savent rien de l’État. Finalement le Président, inaccessible et mal informé, est abusé avec un art inégalé du mensonge.
Voilà d’un trait, la situation à laquelle le Président IBK est confrontée, aujourd’hui, dans la gestion des affaires du pays.
Jean Pierre James
Nouveau Réveil