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Gouvernance au Mali: Les péripéties d’une transition qui court des risques !

Depuis le début de la transition en septembre dernier, notre nation n’a connu que des embûches. Le départ du président Ibrahim Boubacar Kéïta n’aurait pas changé des choses : la gouvernance reste dans ce pays toujours au même niveau.

Le Chef de l’État Ibrahim Boubacar Kéïta a été choisi en 2013 comme étant l’homme de la situation pour sa rigueur et son amour pour le Mali. Cette attente forte n’aura pas été satisfaisante pour l’ensemble du peuple. C’est pourquoi, après son premier mandat, IBK s’est retrouvé entre le marteau et l’enclume dans la mesure où son bilan a été critiqué par la majorité des Maliens. Et ça lui a fallu une main de fer, pour obtenir un second mandat en août 2018. À l’époque, ces élections ont été très contestées. Les esprits ne s’étaient pas dirigés plus vers celles-ci, mais à des situations bien plus compliquées et très embarrassantes. Le président Kéïta vivait alors l’un des pires moments de son second quinquennat. Les problèmes s’étaient succédé à d’autres problèmes. Les élections législatives qui ont pu faire de Moussa Timbiné président de l’Assemblée nationale, entre autres. Un acte qui avait amplifié la colère de la rue. Par ailleurs, de la grève des syndicats de l’éducation signataire de l’accord du 15 octobre 2016 aux problèmes socio-politiques qui ont entrainé sa chute. Le colonel Assimi Goïta et ses affidés ont pris possession de la gouvernance au Mali. Au début, les uns et les autres ont pris acte de ce qu’ils avaient fait comme changement en espérant surtout un changement définitif de gouvernance, des mauvaises cordes ou des anciens taureaux qui continuent d’influencer haut. Changement de gouvernance. C’est ce que souhaitent la plupart des Maliens. Mais hélas, après le second coup d’État militaire contre président Bah Dao et son Premier ministre Moctar Ouane, la suspicion a gagné  beaucoup par rapport au changement de gouvernance souhaitée par tous. Ensuite, le colonel Assimi Goïta a prêté serment comme le nouveau président de la transition. Un forcing qui a fait débat. Puis, a nommé Dr. Choguel Kokalla Maïga comme Premier ministre de cette phase. Depuis, on a l’impression que la méthode de gestion qu’ils ont adoptée court des risques énormes. Finalement, les assises nationales prévues pour fin septembre et début octobre détermineront sans aucun doute les bases de la refondation pour la bonne gouvernance qui manque depuis des années à ce pays.

À suivre…

Moriba DIAWARA

Source: LE COMBAT

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