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Gouvernance au Mali : Le FMI invite le gouvernement à faire des transactions saines

L’Association Initiative pour le Changement au Mali et en Afrique (ICMA) a organisée une conférence débat sous le thème : « FMI au Mali : Rôles et responsabilités-Impact des programmes- Enjeux et recommandations ». C’était le samedi 6 septembre 2014 à la Maison de la presse de Bamako en présence de la présidente de ladite association, Mme Traoré Coumba Bah, de sa vice présidente, Mme Maïga Adiaratou Thiam et de nombreuses autres personnalités. Au cours de cette conférence débat, le conférencier, Anton Op De Beke, représentant résident du Fond monétaire international (FMI) au Mali a invité le gouvernement à ne plus reproduire la transaction opaque concernant l’achat de l’avion présidentiel, le Boeing 737 et le marché d’équipement de l’armé.

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Selon la vice-présidente de ladite association, Mme Maïga Adiaratou Thiam, l’Icma a pour but de participer, par l’observation de la gouvernance, au développement d’un Mali prospère, solidaire dans une Afrique unie et pacifiée. Avant d’ajouter que l’un des objectifs de l’Association est de défendre les idéaux de bonne gouvernance politique et économique, de sécurité, de paix et de cohésion sociale. Quand au conférencier, Anton Op De Beke, représentant résident du FMI, il a fait savoir que l’approche de son institution est que le gouvernement soit fort surtout dans le domaine de la santé et de la défense. A l’en croire, le Mali a besoin des mesures de sécurité importantes. Concernant la transaction qui a occasionné l’achat de l’avion présidentiel, le Boeing 737 et le marché d’équipement de l’armé, le représentant du FMI a souhaité que ces genres de transactions ne se reproduisent pas . A l’en croire, la procédure n’a pas été respecté car l’achat de l’avion présidentiel n’était pas inclus dans le budget. A cet effet, il a invité le gouvernement y compris le secteur privé à la bonne gouvernance. « Le développement du Mali doit être fait par les maliens eux même à travers les impôts. Les institutions financière comme le FMI et la Banque mondiale (BM) ne peuvent faire que des prêts sans intérêts mais par contre les bailleurs font des dons. Notre soucis est que les subventions de l’Energie du Mali (Edm Sa) soient inclues dans le budget. Edm est dans une situation de déficit structurel », a dit le conférencier. Selon lui, il ne saurait y avoir d’arriérer entre le FMI et un gouvernement sauf défaillance quelque part. « Si on donne on veut être remboursé. C’est comme le privé. On travaille pour être payer. La dette accordée au Mali par le Fmi a chutée de 100% à 20% pour ensuite remontée à 30%. Mais avec cela, il risque d’y avoir de surendettement », a expliqué le représentant du Fmi. Selon lui, le Mali a un taux d’inflation bas. Les débats ont été quelques fois houleux, ce qui pousse d’ailleurs à dire Broulaye Bagayoko, secrétaire permanent du comité pour l’annulation de la dette du tiers monde (Cadtm) que tous les programmes mis en œuvre par le FMI au Mali et en Afrique de façon générale, n’ont profité qu’aux multinationales occidentales et non aux populations maliennes appauvries. La présidente de l’Association, Mme Traoré Coumba Bah, après une série de questionnaires adressés au conférencier, a fait savoir que le Fmi et la société civile sont en train de faire des dérogations à travers cette conférence débat.

Aguibou Sogodogo

SOURCE: Le Républicain  du   9 sept 2014.
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