Certains vont parler de complexe. D’autres, de contexte différent. Mais en Afrique du Sud, tant que les blancs étaient au pouvoir, l’ordre et le développement n’étaient pas utopie.
Après les dizaines de mineurs tués impunément parce qu’ils réclamaient des augmentations de salaires, après les dépenses folles d’un Président qui avait confondu sa poche avec le portefeuille de l’Etat, quand il a voulu construire son château, c’est encore le même Président Zuma, qui vient d’obtenir une revalorisation de 5% de son salaire, soit 9 200 euros de plus par an. Cette augmentation de salaire a été possible, avec le «oui» de plus 200 parlementaires qui n’avaient pas le choix du reste, puisque c’est suite aux recommandations de la Commission pour la rémunération de la fonction publique. Même par ces temps difficiles pour tout le monde. . Mais savez-vous ce qu’il y a de plus révoltant, dans cette affaire qui sent la farce honteuse de la puissance publique ? C’est quand, face à un début de polémique, la présidence sud-africaine n’a eu rien d’autre à publier, qu’un communiqué indiquant que Jacob Zuma est sensible à la situation socio-économique en Afrique du Sud et n’a jamais accepté une augmentation de salaire supérieure à l’inflation. Qui peut chaque fois augmenter un salaire, en fonction d’une inflation toujours fluctuante ? Heureusement que cela ne se passe pas au Sénégal où, même après la diminution du baril du pétrole, Macky avait refusé (à raison) d’écouter certains de ses conseillers qui voulaient des répercussions immédiates et d’ampleur, sur tous les produits concernés. Par moments, on peut quand même être fiers de notre démocratie ! Cébé
Source: rewmi.com