L’Armée du Ghana est en ce moment aux trousses des assassins du Capitaine Maxwell Mahama. Lynché par une foule hystérique qui ignorait tout de l’officier supérieur de l’armée ghanéenne, l’infortuné Capitaine Maxwell sera inhumé selon les règles de l’armée de l’air ghanéenne.
L’Armée traque les assassins du Capitaine Maxwell Mahama
Le Capitaine Maxwell Mahama, officier supérieur de l’Armée au Ghana, est mort lynché sauvagement par une foule en furie. En ce moment même, l’Armée fait mains et pieds pour retrouver les assassins. Mais déjà, l’armée de l’air a acheminé la dépouille mortelle du Capitaine hier mardi 30 mai 2017, à la morgue de l’hôpital de Dunkwa-on-Offin.
Comme nous le relations hier dans notre tribune, vu l’insécurité grandissante dans la ville où exerçait le Capitaine, des femmes l’ont pris pour un voleur alors qu’il faisait paisiblement son jogging, armé bien sûr en tant qu’autorité militaire. Elles ont alerté les autres habitants qui, sans autre forme de procès, se sont jetés sur l’officier pour le rouer de coups jusqu’à ce que mort s’en suive.
Ce n’est qu’après leur forfait, que les individus vont se rendre compte de leur bavure, car en effet, M. Maxwell Mahama n’est pas un voleur, mais un jeune Capitaine de l’Armée ghanéenne. Hier, en tout cas, il était question d’un lynchage par ignorance.
Cependant, des langues se sont déliées aujourd’hui mercredi 31 mai 2017, pour accuser les habitants de la ville d’avoir planifié le meurtre du jeune Capitaine. Le Directeur des Affaires Publiques de la Police ghanéenne, le Surintendant Cephas Arthur, a fait déjà arrêter cinq suspects qui comparaîtront devant le Tribunal pour répondre de cet assassinat.
C’est la mort dans l’âme que le Professeur Fred Mark Bagonluri, parent du défunt Capitaine, a pu laisser entendre ces paroles: « une personne qui décide de défendre son pays doit mourir en guerre et non pas être assassiné par les citoyens qu’il a juré de protéger et de défendre contre les agressions internes et externes », s’est-il tant offusqué.
Les investigations se poursuivent et la tension reste vive entre les citoyens apeurés, la Police et les militaires qui veulent coûte que coûte venger leur frère d’armes.
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