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GESTION DES AFFAIRES DE L’ÉTAT PAR LE CNSP : DE L’ESPOIR AU DÉSESPOIR 

L’incertitude sur  la capacité des autorités  actuelles à   diriger  efficacement la Transition gagne du terrain.  En effet, même  avec la mise en place  d’un Gouvernement, les militaires semblent toujours tenir les ficelles dans la gestion des affaires publiques.  La situation de farabougou conjugué aux   nombreuses grèves  et   l’affaire du CNT   constituent aujourd’hui des points chauds  pour l’Etat et principalement pour les militaires du CNSP.

Au lendemain du coup d’Etat,  le CNSP   a rencontré pratiquement tous les Maliens, syndicalistes  comme politiques en passant par les religieux, les corps de métiers et autres. Ils (militaires) ont pris divers engagements  pour   une relance rapide des affaires de l’Etat.     Son premier soutien à savoir le M5-RFP face aux pressions de la  CEDEAO   et de la communauté internationale   a été le premier  à crier au scandale  lorsqu’il a fait le constat  de la gestion solitaire des affaires  de l’Etat par les militaires.  Les mêmes critiques ont été   entendues contre les militaires lorsque le Président de la Transition a été nommé.  En clair, plusieurs observateurs estiment que  les militaires  entendent faire comme ils veulent   malgré la présence de Ba N’ DAW  et du Gouvernement.   Les différents meneurs du coup d’Etat ont  été tous   pratiquement   réhabilités à part un seul   à savoir le colonel Malick DIAW, pressenti pour siéger  au Conseil National de Transition.    Si certains   sont devenus ministres, Assimi GOITA  est  vice-président   et d’autres ont été placé à des postes stratégiques.  À noter que ces différents postes ont valu  des critiques au CNSP    que certains ont qualifiés de ‘’ chercheur de poste’’.

Par ailleurs le CNT  qui semble être le dernier moteur de la machine des organes de la transition qui n’a pas encore démarré  risque            de faire cavalier  sans une grande partie de la classe politique .  ‘’   48 heures pour   vous réunir, rassembler un dossier, le déposer  pour le  CNT qui est aussi important , je crois que c’est du  sabotage’’ , regrette un   citoyen .  Par ailleurs, pratiquement tous les corps syndicaux,  sont soit en grève    soit sur le point d’aller en grève. Une situation qui n’arrange pas l’autorité en place qui   vient d’ouvrir un autre front   de contestation  pour la mise en place des membres du Conseil National  de Transition.    En  clair plusieurs observateurs    craignent que les autorités  actuelles ne soient déjà  à  bout de souffle.  Les critiques  pleuvent tous les jours  et certains estiment que  rien  ne bouge.

Par Mahamane TOURE

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