A Kati, le partage des accesseurs entre les partis politiques des candidats de la Majorité présidentielle est devenu une affaire problématique à cause de l’Adema-Pasj et du Rpm. Dans une lettre en date du 4 mars 2020, le Secrétaire général de la section Prvm Fasoko de Kati a saisi le Préfet de Kati pour dénoncer cette gestion clanique des accesseurs.
« Il m’a été donné de constater que dans le cadre de l’organisation des élections législatives dans la circonscription électorale de Kati, il existe des irrégularités quant à l’application de la loi électorale dans certaines communes », peut-on lire dans la lettre adressée au préfet par le Secrétaire général de la Section du Prvm Fasoko.
Selon le Secrétaire général, contrairement à la loi électorale qui enjoint le partage des accesseurs entre les partis de la Majorité et l’Opposition, toutes les parties de la Majorité présidentielle n’ont pas été intéressées à ce jour au processus de partage des accesseurs. « Le constat est amer, car certains partis politiques de la classe majoritaire regroupés sous le regroupement EPM en occurrence le Rpm, l’Adema-Pasj se donnent la latitude de rejeter ou d’accepter certains partis de ladite majorité qu’ils feignent méconnaitre l’appartenance politique à la Majorité présidentielle », dénonce dans sa lettre le Secrétaire général de la Section Prvm Fasoko de Kati.
A l’en croire, le Prvm est bel et bien partie intégrante de la classe majoritaire et doit participer activement au processus de partage dans les communes de Diedougou-Torodo, Doubabougou, Yélekebougou et Daban.
Par conséquent, le Secrétaire général du parti demande l’implication effective du Préfet afin de venir à bout de cette situation illégale et injuste.
Moussa Koné
Source: la Lettre du Peuple- Mali